Carla Bruni et son père biologique : La vérité a été ''un immense soulagement''

Voilà presque un an jour pour jour que la chanteuse Carla Bruni a repris le dessus sur la première dame qu'elle était. De retour en chansons avec son quatrième album intitulé Little French Songs, l'épouse de Nicolas Sarkozy avec qui elle a eu une fille, Giulia (1 ans et demi), prend le temps de se confier sur sa vie, ses amours et son enfance. Dans une longue interview accordée à Psychologies Magazine pour le mois de juin, l'interprète de Mon Raymond évoque ses jeunes années et sa famille marquée par un mensonge.

Intellectuelle, spirituelle, Carla Bruni n'a jamais caché qu'elle était une adepte de la psychanalyse : "Pendant huit ans, j'y suis allée quatre fois par semaine. [...] Aujourd'hui, j'y vais une à deux fois par semaine." Des séances qui lui permettent à 45 ans de mieux se connaître et de revenir avec recul sur son enfance et sa relation avec son père. Quand Alberto Bruni Tedeschi décède en 1996, il confesse à l'ex-mannequin qu'il n'était pas son père biologique : "Il avait ajouté à ma soeur [Valeria Bruni-Tedeschi, NDRL] et à moi-même : 'Ne dites pas à votre mère que je le sais, ça va la vexer.' Quelle famille d'énergumènes", dit-elle en éclatant de rire.

À 29 ans, Carla Bruni comprend donc que son vrai père est quelque part et le désir de le rencontrer se fait tout de suite ressentir. Car oui, la chanteuse n'a pas vécu cette nouvelle comme un traumatisme, bien au contraire, elle parle d'un "immense soulagement". Un rendez-vous est rapidement pris à Zurich où son père, l'homme d'affaires Maurizio Remmert, était de passage avec sa femme Marcia : "Je me souviens que j'ai eu une migraine ce jour-là, alors que je n'en ai jamais..." Le top somatise avant la rencontre qui finalement se déroula à merveille : "Je nous revois, lui et moi, bavards, joviaux. [...] Nous avons dîné ensemble, je suis repartie de lendemain. Le lien a été immédiat. Je lui ressemble beaucoup, beaucoup... C'est agréable..."

De ce mensonge entretenu pendant des dizaines d'années, l'ancienne première dame ne garde aucune rancoeur. Elle n'en veut ni à sa mère, Marisa Bruni-Tedeschi, ni au père qui l'a élevée et ne lui a rien dit toutes ces années : "Au contraire, je lui étais d'autant plus reconnaissante de tout ce qu'il avait fait pour moi !", lâche-t-elle, sincère. D'ailleurs quand Carla Bruni évoque Alberto Bruni Tedeschi, c'est avec amour et admiration. Normal donc pour elle de comparer son père avec son mari, l'autre homme de sa vie : "Il est l'une des rares personnes [Nicolas Sarkozy, NDLR] que je connaisse qui n'en ait pas besoin [de psychanalyse, NDLR]. Il est incroyablement souple et fonctionnel. Il utilise le meilleur de lui-même et ne se gâche jamais la vie ! [...] Mon père avait cela, aussi, un instinct très fort dont il ne se coupait jamais : cela donne une grande faculté d'analyse et d'écoute, de synthèse et de sagesse." Les hommes de Carla Bruni sont ainsi : sages et assurés. Deux qualités que la chanteuse acquiert avec les années.

Côté musique, Carla Bruni qui a déjà annoncé trois dates au Casino de Paris, les 26, 27 et 28 septembre 2013, se produira le 10 juin prochain sur la scène des Folies-Bergère au côté de Patrick Bruel, Pascal Obispo, Zazie, Nolwenn Leroy ou encore de Marc Lavoine, dans le cadre de l'anniversaire des 32 ans de la station de radio RFM

Sarah Rahimipour