Marion Cotillard : Audacieuse et chérie par le cinéma, elle resplendit à Cannes

Marion Cotillard décrochera-t-elle le prix d'interprétation au Festival de Cannes ? Après avoir défendu, en vain, De rouille et d'os et The Immigrant les années précédentes, l'actrice française est en lice pour une récompense : elle revient en effet sur la Croisette avec un rôle prometteur, celui de Sandra dans Deux jours, une nuit, des frères Dardenne. En attendant les premiers retours cannois sur le long métrage ainsi que les pronostics, l'heure est au photocall ce 20 mai, et la star s'y révèle glamour avec originalité.

Pour rayonner devant les innombrables photocalls, Marion Cotillard, qui pose avec son partenaire Fabrizio Rongione, a choisi une robe courte originale signée Margiela, maison de couture française fondée en 1988 par le créateur belge Martin Margiela. La Belgique est au coeur de son film, et c'est un styliste belge qui l'a donc habillée. Un bel hommage au plat pays.

Dans Deux jours, une nuit, l'actrice est Sandra. Aidée par son mari, elle n'a qu'un week-end pour aller voir ses collègues et les convaincre de renoncer à leur prime afin qu'elle puisse garder son travail. Marion Cotillard a le privilège de tourner devant la caméra de ceux qui ont remporté la Palme d'or pour Rosetta et L'Enfant. Que pensent les réalisateurs de cette comédienne, star internationale qui dénote dans leur univers cinématographique ? "Marion est très malléable. Tout le monde a compris très vite qu'elle se fondait dans notre monde, qu'elle cherchait, elle aussi, la vérité du personnage...", dit Luc Dardenne à Télérama. "On est plutôt méticuleux, mais au montage, on s'est aperçus de petites inventions de Marion qu'on n'avait pas repérées sur le plateau. Ces détails qui font l'essentiel. Des cadeaux invisibles."

Des mots qui doivent enchanter l'artiste Cotillard. Elle est dans son élément à Cannes, et son compagnon Guillaume Canet, père de son petit Marcel, est également attendu au Festival. L'an dernier, il dévoilait Blood Ties - avec Marion d'ailleurs -, et pour cette 67e édition, il sera de retour pour L'homme qu'on aimait trop, d'André Téchiné.