Michael Douglas évoque son fils en prison : "Je vis cela comme un échec personnel" !

Cannes s'apprête à vibrer avec la présentation de l'attendu Wall Street 2 : L'argent ne dort jamais d'Oliver Stone. Cette sélection marquera le grand retour sur la Croisette de Michael Douglas.

L'acteur qui passait la fête des mères à New York (aux États-Unis, c'était ce week-end), est aujourd'hui dans les pages du magazine VSD. L'hebdo lui consacre une longue interview réalisée au mois de février dernier. À l'époque, Douglas ne connaissait pas encore le verdict du procès de son fils Cameron, 31 ans, jugé pour trafic de stupéfiants, mais il se montrait très inquiet : "Je vis cela comme un échec personnel. J'ai beaucoup de mal à en parler. Concernant son procès, je crains le pire. Aux États-Unis, le trafic de drogues est très sévèrement puni. Je vais le voir une fois par semaine, pour l'aider."

Cameron écopera finalement d'une peine de 5 ans. Michael s'est exprimé au début du mois à la télévision jugeant la sentence adaptée.

S'il revient donc dans le costume du trader culte Gordon Gekko dans Wall Street 2, Michael Douglas n'en a pas moins mis un frein à sa carrière et ce notamment pour le bien de sa belle Catherine Zeta-Jones : "La carrière de Catherine passe en priorité, je m'adapte à ses contraintes. Et j'ai envie de profiter de mes enfants. J'ai 65 ans, le temps passe vite." L'acteur et la belle Galloise ont deux enfants Dylan, 9 ans, et Carys, 7 ans.

Cette image de père de famille aimant et présent serait presque en désaccord avec sa réputation sulfureuse des années 80 et 90. D'ailleurs, pour VSD, il lève le voile sur un mythe : "Après Basic Instinct, mon beau-père est mort. Sa disparition a été un tel choc que je me suis mis à boire et je suis parti en vrille. Un magazine anglais a surenchéri en inventant une histoire d'addiction sexuelle. Une nouveauté à l'époque, bien plus vendeuse qu'un simple alcoolisme. Ça collait parfaitement aux rôles que je jouais alors. Vingt ans plus tard, on m'en parle encore."

Un autre sujet qui revient constamment, c'est son illustre père, Kirk Douglas. Un vrai phénomène : "Il a survécu à un accident d'hélicoptère à 70 ans, puis à une attaque. Il vit aujourd'hui avec un pacemaker. À 88 ans, on lui a remplacé les deux genoux. L'an dernier, à 92 ans, il a monté un one-man-show d'une heure vingt minutes."

Kirk Douglas aura été marqué par cet accident d'hélicoptère auquel il est seul à avoir survécu. Il s'est tourné vers la religion juive. Michael, lui, n'est pas très religieux : "Mon fils Dylan m'a affirmé l'autre jour qu'il était bouddhiste. Il faut vraiment que je m'y mette."

Retrouvez l'intégralité de cette interview dans le numéro de VSD à paraître demain.