Daisy Coleman a mis fin à ses jours. La jeune femme de 23 ans figurait dans un documentaire de Netflix, consacré à son viol présumé - Instagram© Instagram, youngcattattoos
La mort de Daisy Coleman suscite une vive émotion. L'artiste tatoueuse et jeune activiste, qui avait fait l'objet d'un documentaire disponible sur Netflix, s'est suicidée mardi 4 août 2020 à son domicile. Deux amis de la défunte révèlent qu'elle était harcelée par un homme : "Elle a préféré se donner la mort plutôt que de laisser cet homme la tuer."
C'est à People que ces deux proches, dont les identités ont été préservées, ont fait ce surprenant aveu. Ils ont expliqué au site américain que Daisy Coleman craignait pour sa vie avant qu'elle se suicide. Un homme la harcelait depuis plusieurs mois. Daisy l'avait confié à ses amis sur Facebook et Twitter, précisant qu'elle avait alerté la police. "Les médias attribuent son suicide à son viol et (...) pas à cet homme qui la harcelait. Elle a préféré se donner la mort plutôt que de laisser cet homme la tuer", explique l'informateur. L'identité du harceleur présumé a également été conservé.
Daisy Coleman est morte le mardi 4 août 2020 à son domicile, dans le Colorado. Elle avait 23 ans et a mis fin à ses jours en utilisant une arme à feu. Sa mère Melinda avait annoncé la terrible nouvelle au média américain TMZ, expliquant avoir appelé la police après s'être retrouvée sans nouvelles de sa fille. Les agents en intervention ont alors découvert le corps sans vie de Daisy. "C'était ma meilleure amie et une fille incroyable. Je pense qu'elle devait croire que je pourrais vivre sans elle. Je ne peux pas. J'aurais aimé pouvoir lui enlever la douleur...", a-t-elle témoigné.
D'après la maman endeuillée, sa fille ne "s'est jamais remise de ce que ces garçons lui ont fait." Daisy Coleman avait été victime d'un viol à ses 14 ans, lors d'une fête, commis par Matthew Barnett (17 ans au moment des faits) et filmé par un ami du violeur. Le drame a fait l'objet du documentaire Audrie and Daisy sorti sur Netflix. Audrie Pott, l'autre figure du film, avait subi une agression sexuelle en septembre 2012. Elle s'était suicidée dix jours après le crime.
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