"J'étais livide, vert... j'avais des pelades incroyables" : Michel Fugain atteint physiquement lors de la perte de sa fille Laurette

Invité dans l'émission On refait la télé, Michel Fugain, 82 ans, a parlé de son dernier album La vie, l'Amour, etc., sorti le 25 octobre dernier. Toutefois, ce n'est pas seulement de musique dont il a été question ce samedi 9 novembre. Éric Dussart, au micro de RTL, n'a pas hésité à aborder un moment douloureux de la vie du chanteur : la mort de sa fille Laurette.

Répondant avec dignité, le chanteur a évoqué la douleur persistante de ce drame : "Oh ma puce... Euh, elle fait partie du tout, les larmes et les sourires. Alors, je chante des larmes et des sourires", a-t-il confié. Dans ces mots, on retrouve un hommage à Laurette et à tout ce qu'elle représentait. Malgré les années, la peine reste vive. Pour l'artiste français qui était marié à Stéphanie Fugain, ce deuil a influencé sa musique et continue de le hanter.

Après la mort de sa fille, Michel Fugain a dû faire face à une détresse immense, tant physique qu'émotionnelle. Deux mois après ce drame, une rencontre a pourtant changé sa vie. Dans ses confidences sur RTL, le chanteur revient sur cette période en soulignant le rôle crucial de son épouse, Sanda, sa "femme pour laquelle j'étais fait", comme il la décrit avec tendresse.

Le fils de l'ancien résistant et diabétologue Pierre Fugain n'a pas mâché ses mots en décrivant son état après le décès de Laurette : "Elle m'a rencontré, j'étais mort. J'étais livide, vert. Mes cheveux partaient en couilles, j'avais des pelades incroyables.", a déclaré celui qui s'est essayé au cinéma.

C'est grâce à cette relation et au soutien de cette femme avec qui il est marié depuis 2014 qu'il a pu remonter la pente. "Pour expliquer, je dis que souvent on coule et là elle m'a chopé et elle m'a remonté à la surface", a-t-il confié, soulignant l'importance de cette rencontre providentielle. Selon lui, le destin lui a donné un signe en plaçant cette personne sur sa route peu après la perte de sa fille, un espoir dans le sillage de la douleur pour celui qui est désormais loin de Paris.