"La weed d'un côté, la merd* de l'autre..." : La déclaration déconcertante d'un tennisman français à l'US Open !

C'est le dernier tournoi du Grand Chelem de l'année et tous les joueurs et les joueuses de tennis rêvent de le remporter. Comme à chaque fois, l'US Open vient clore la saison des tournois majeurs, après l'Open d'Australie, Roland-Garros et Wimbledon. Cette fois-ci, les deux immenses favoris dans le tournoi homme sont Novak Djokovic et Carlos Alcaraz. Le tournoi new-yorkais n'est pas forcément le préféré du Serbe, mais vu son niveau de jeu actuel, il a d'excellentes chances de ressortir grand vainqueur. En face, le prodige espagnol de 20 ans espère bien rééditer son exploit de Wimbledon, où il est venu à bout de son nouveau rival après un match homérique.

Côté Français, les chances de voir l'un de nos représentants dépasser le stade du troisième tour sont faibles, mais certains, à l'image de Gaël Monfils, très en forme en ce moment, pourraient créer la surprise. C'est le cas d'Adrian Mannarino, le tennisman originaire de Soisy-sous-Montmorency (Val-d'Oise), qui réalise une belle saison. Pour son entrée en lice, il est d'ailleurs venu à bout du Japonais Yosuke Watanuki, mais visiblement, certains aspects de l'US Open ne sont pas vraiment propices à la performance pour des athlètes de haut niveau. Obligé de jouer sur des courts annexes, le sportif de 35 ans a connu quelques désagréments d'ordres olfactifs... "Aux quatre coins du court, tu as aussi des odeurs un peu différentes. Ça peut être la weed (le cannabis) d'un côté, la merde de l'autre... Ce n'est pas forcément facile mais il faut faire avec", lance-t-il en interview avec RMC Sport.

Ce n'est jamais facile, mais c'est aussi un tournoi qui est connu pour ça

Des propos assez surprenants, surtout lorsqu'il s'agit d'un tournoi du Grand Chelem, faisant partie des plus prestigieux de la planète. "Il y a beaucoup de public qui passe, beaucoup de mouvement, ce sont beaucoup de petits éléments qui peuvent être des excuses, après quand tu rates un coup droit il faut aussi accepter que c'est de ta faute et pas de la personne qui a crié ou bougé. Il faut rester concentré sur le jeu. Ce n'est jamais facile, mais c'est aussi un tournoi qui est connu pour ça", ajoute Adrian Mannarino.

Malgré ces quelques petits problèmes, le Français s'est brillamment qualifié pour le second tour, en espérant qu'il puisse jouer sur un terrain moins problématique.