Angelina Jolie poursuit son périple en Afrique, où sa mission est aussi noble que complexe. Envoyée spéciale du Haut Commissariat aux réfugiés des Nations unies, elle souhaite alerter gouvernements, médias et le public sur le drame des viols qui se déroulent en masse en temps de guerre. Après s'être rendue auprès des réfugiés syriens, la citoyenne du monde s'est rendue en Afrique, accompagnée du ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague. Un séjour qui a démarré le dimanche 24 mars, date de leur arrivée dans la soirée au Rwanda.
En plus de leur visite du camp de réfugiés de Goma à l'Est de la République démocratique du Congo, Angelina Jolie et William Hague se sont également recueillis devant le mémorial de Gisozi à Kigali, triste lieu qui rappelle les souffrances du génocide rwandais. D'une grande sobriété, les cheveux détachés, presque sans maquillage et tout de noir vêtue, la star avait également choisi pour son déplacement africain de mettre de côté son impressionnante bague de fiançailles. Remplacée par un anneau d'or, la bague est au chaud avec son fiancé Brad Pitt et leurs six enfants, Maddox, Pax, Zahara, Shiloh, Knox et Vivienne. L'or à son doigt confirmerait-il que le couple hollywoodien s'est marié en secret ? La rumeur le dira, mais Angie préférera, plutôt que de confirmer ou démentir une nouvelle de ce genre, se concentrer sur sa mission.
Interrogée par The Guardian, Angelina Jolie a déclaré : "Il y a des centaines de milliers de femmes qui ont été violées durant le génocide rwandais. Des centaines de milliers de personnes violées au Congo. Des centaines de milliers de femmes violées en Bosnie. Dieu sait combien de gens violées en Syrie. [...] Je voudrais que toutes ces victimes sachent qu'elles ne sont pas seules et que les violences contre elles sont quelque chose que le monde ne va pas accepter ni tolérer. Je pense que les gens croient que les viols en temps de guerre arrivent, que c'est une partie de la guerre. Nous ne pouvons plus laisser faire cela." Particulièrement investie dans sa mission, elle revient sur son souhait le plus cher : "L'espoir et le rêve serait que la prochaine fois que cela arrive, durant un conflit ou une guerre, les gens sachent qu'une personne qui abuse d'une femme sera punie pour ses actions. Ce sera un crime de guerre et plus considéré comme un fait lié à l'hystérie de masse et à l'agression. Et peut-être qu'à force, le nombre de viols diminuera. La route est longue, mais c'est le but."