Depuis le jeudi 25 septembre, le climat autour du couple Sarkozy est lourd. Le tribunal correctionnel de Paris a rendu un jugement historique : cinq ans de prison ferme assortis d’un mandat de dépôt différé pour Nicolas Sarkozy. La décision a immédiatement provoqué une onde de choc politique et médiatique. Mais au sein du clan, c’est la solidarité familiale qui a pris le dessus.
Carla Bruni-Sarkozy, qui n’a cessé de soutenir son mari tout au long du procès, a choisi une réponse singulière : la musique. Guitare à la main, filmée par celui qu’elle appelle tendrement "mon amour", elle a entonné Let It Be, hymne à la résilience composé par Paul McCartney en pleine crise des Beatles. L’écho est évident : face à l’épreuve, elle rappelle que, malgré l’adversité, il faut "laisser-faire", avancer.
"Je peux te jouer une chanson mon amour ?", lance-t-elle en souriant. La voix de Nicolas Sarkozy, reconnaissable entre toutes, répond : "Avec plaisir." Un moment intime, partagé avec des millions d’internautes, qui illustre leur complicité et la volonté de Carla de ne pas se laisser abattre. À travers cette vidéo musicale, elle envoie un autre message : celui d’une famille qui, même secouée par les tempêtes judiciaires, continue à se serrer les coudes. "On ne va pas arrêter la musique quand même", glisse l'ancienne première dame à la fin de sa prestation, comme pour dire que la vie, malgré tout, doit suivre son cours.
Ce n’est pas un hasard si Carla Bruni a choisi Let It Be. Les paroles évoquent la recherche de sérénité dans les moments les plus difficiles : "Dans mes heures sombres, Mère Marie vient me voir, prononçant de sages paroles : qu’il en soit ainsi." Une métaphore qui résonne particulièrement avec le contexte actuel. À quelques jours de la convocation de Nicolas Sarkozy pour connaître la date de son incarcération, Carla Bruni s’affiche forte, apaisée en apparence, mais lucide sur l’épreuve qui attend son mari et toute leur famille.
L’image de Carla Bruni chantant ne résume pas à elle seule l’élan de soutien qui entoure Nicolas Sarkozy. Dès le jour du verdict, ses trois fils — Pierre, Jean et Louis — l’ont accompagné au tribunal, formant un front uni. Sur Instagram, Giulia, la fille qu’il a eue avec Carla, a posté une photo d’elle enfant avec son père, légendée de trois mots simples : "Le plus fort".
Ces gestes, au-delà de l’affection familiale, témoignent de la volonté des proches de réaffirmer leur confiance en l’ancien chef de l’État. Carla Bruni elle-même, lors de l’audience, avait attiré l’attention en arrachant la bonnette du micro d’un journaliste de Mediapart, geste protecteur qui illustrait l’intensité de son engagement. Cette séquence confirme ce que l’on savait déjà d’elle : au-delà de son image d’ancienne première dame glamour et de chanteuse reconnue, Carla Bruni demeure une femme profondément attachée aux siens.
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