






Les chanteurs et chanteuses des années 80 ont offert à la France certains des tubes les plus importants du répertoire français. Avec des artistes comme Jean-Jacques Goldman, Daniel Balavoine ou encore Niagara, les auditeurs ont été gâtés. Parmi les stars qui ont cartonné lors de cette décennie, on trouve également Jean-Pierre Mader, qui fait une entrée fracassante au Top 50 avec deux tubes coup sur coup, Disparue en 1984 et Macumba l’année suivante. Une période dorée pour celui qui a déjà raconté qu’il n'aurait jamais dû chanter Macumba puisqu’il avait cédé le titre à un célèbre artiste, mais qui ne s’est pas poursuivie dans le temps et après un dernier album au début des années 90, il a connu une traversée du désert.
Ce jeudi 23 janvier, c’est Apolline de Malherbe qui a choisi d’inviter Jean-Pierre Mader dans son émission matinale sur BFMTV pour évoquer un sujet qui doit tenir au cœur du chanteur de 69 ans. En effet, comme nous l’apprend la journaliste, la dernière discothèque du nom de Macumba, associé à son célèbre tube, s’apprête à fermer ses portes du côté d’Englos (Nord), près de Lille. “C'étaient des gros clubs, assez prescripteurs de ce qui allait passer en radio, il y avait beaucoup de DJs résidents”, explique le chanteur, qui a donné de ses nouvelles après avoir été hospitalisé et blessé il y a quelques années, avant d’ajouter : “C'étaient aussi des endroits où l'on pouvait rentrer facilement, contrairement aux grands clubs de Paris où il y avait un portier qui filtrait.” Pour ce dernier, le constat est clair : "C'est une époque qui s'achève. C'est synonyme des années 1980 qui s'en vont."
Visiblement nostalgique de cette période, Jean-Pierre Mader se rappelle de l’époque où il se rendait dans ce type d’établissement. "C'était une période moins anxiogène, les gens se mélangeaient. Il y avait un côté friendly, on pouvait se retrouver tous ensemble et faire la fête, il n'y avait pas cette barrière sociale, c'était ouvert à tout le monde”, analyse Jean-Pierre Mader, qui réfute l’idée selon laquelle il a écrit son fameux tube Macumba pour faire de la publicité aux discothèques du même nom. "Ç'aurait été un coup de génie, et beaucoup d'argent! Malheureusement, je n'ai pas eu cette idée-là. Avec Richard Seff, on cherchait un endroit où situer cette migrante avant l'heure. L'actualité, malheureusement, nous a rejoints", fait-il savoir.