"Il a peut-être eu..." : Mort de Christophe Dominici, sa veuve Loretta réfute la thèse du suicide et livre sa propre hypothèse

Le monde du rugby a connu plusieurs disparitions tragiques ces dernières années, mais celle de Christophe Dominici reste une plaie ouverte pour de nombreuses personnes. Considéré comme une légende du XV de France et du Stade français Paris, l'ancien ailier a laissé une trace indélébile dans l'histoire du rugby français. Que ce soit pour son talent comme pour sa gentillesse, le natif de Toulon (Var) faisait l'unanimité et sa mort, à seulement 48 ans, laisse beaucoup de regrets. Plus de trois ans après sa disparition, sa veuve, Loretta Denaro-Dominici, a décidé de s'ouvrir dans un livre, Sans lui (Éd. Michel Lafon), qui sortira le 8 février prochain.

La mère de Kiara (15 ans) et Mya (12 ans), les deux filles qu'elle a eues avec Christophe Dominici, s'est livrée dans une longue interview au Parisien. Elle y évoque notamment ce couple toxique, contre lequel Loretta a porté plainte et elle s'en explique face à nos confrères. Toujours pas remis de la mort de l'ancien rugbyman, l'Italienne est également revenue sur les circonstances de sa mort. Retrouvé sans vie après une chute d'une dizaine de mètres au parc de Saint-Cloud (Hauts-de-Seine), la thèse du suicide a rapidement été mise en avant. Pour son ancienne compagne, qui a vécu avec lui de longues années, cette théorie ne tient pas debout. "Personne n'était là, personne ne peut savoir ce qu'il s'est passé en lui. Il a peut-être eu une bouffée délirante. Ce n'est pas quelque chose de conscient", a-t-elle expliqué le 1er février auParisien.

Alors qu'un détail de l'autopsie en a récemment dit plus sur la mort de Christophe Dominici, pour sa veuve, l'hypothèse du suicide ne tient tout simplement pas la route. "Ce n'est pas quelqu'un qui part de la maison et laisse un mot parce qu'il sait déjà ce qu'il va faire. Je sais juste que, depuis trois ans et pour toujours, on aura un mal fou...", a-t-elle poursuivi, avant d'être rattrapée par les sanglots. "L'absence sera toujours dans le coin des yeux de mes filles. Je ne sais pas à quel moment cette peine va passer. La cicatrice, on l'aura toujours, mes filles et moi. C'est comme ça. On fait de notre mieux pour ne pas y penser", a ajouté Loretta Denaro-Dominici.

Un témoignage poignant de la part de la veuve de Christophe Dominici, pas encore remise de son départ.