





Alors que le mystère plane toujours concernant la disparition du jeune Émile Soleil, âgé de seulement 2 ans et demi au moment des faits, le grand-père du garçonnet se retrouve une nouvelle fois sous le feu des projecteurs. Au mois de juillet 2024, une femme a accusé sur le réseau social Facebook Philippe Vedovini d'être responsable de la mort de son petit-fils, de fraude à la sécurité sociale ou encore d'attouchements sur des patientes. Des accusations particulièrement grave, mais le grand-père a décidé de ne pas se laisser faire puisque la femme qui en est l'autrice fait désormais face à la justice.
Le procès de cette dernière s’est ouvert ce mardi 3 juin, à 14 heures, devant le tribunal correctionnel de Marseille après que la famille du petit garçon ait porté plainte. Une affaire qui met en lumière un homme, Philippe Vedovini, le grand-père d’Émile Soleil, qui fait l’objet d’une enquête de la part de Paris Match ce mercredi 4 juin. Nos confrères s’intéressent plus particulièrement à l’institution religieuse Sainte-Croix de Riaumont, située à Liévin, dans le département du Pas-de-Calais et qui, à l’image de Bétharram, fait l’objet d’une commission d’enquête. Celui qui a été libéré de sa garde à vue sans aucune charge retenue contre lui en avril dernier, y a officié entre 1991 et 1994 en tant que chef scout puis novice et visiblement, il a laissé un souvenir marquant à certain.
“Quand j’ai compris que le grand-père d’Émile, c’était frère Philippe, j’ai été sidéré. Je le revois nous frapper de manière acharnée, se délecter de nous donner des tapes violentes au niveau de la nuque pour rien, je n’oublierai jamais son petit sourire narquois”, raconte un ancien élève, âgé de 14 ans à l’époque, à Paris Match. Le grand-père maternel d'Emile, qui envisageait une autre vie qu'il a abandonnée, n’a pas laissé que de bons souvenirs aux jeunes pensionnaires de cette communauté religieuse rattachée à la famille bénédictine, loin de là… Un autre pensionnaire de l’époque, se rappelle de Philippe Vedovini, un homme “inquiétant”, comme il le décrit, avec “une démarche étrange, la tête en arrière, le ventre en avant, les mains croisées dans les manches de sa soutane, prêt à exploser à tout moment”. Les témoignages ne s’arrêtent pas là, un troisième homme évoque ses souvenirs du grand-père d’Émile Soleil, qui “lâche des mots crus, des insultes à tout bout de champ” avec “son accent marseillais appuyé”, comme le précisent nos confrères. “Il hurlait ‘fiotte’ ou ‘tapette’”, raconte ce dernier.