Demi Moore et Ashton Kutcher lors d'une conférence au quartier général de l'ONU à New York le 4 novembre 2010, pour le lancement d'un plan d'action contre le trafic sexuel et le travail forcé© Abaca
La bande-annonce du nouveau film d'Ashton Kutcher, No Strings Attached, le dévoile frivole et plutôt intéressé par les filles. Quand les caméras sont éteintes, le comédien révélé par la série That 70's Show retrouve sa bien-aimée Demi Moore, à l'affiche de The Joneses, et ensemble, ils entrent en action. En effet, le couple a fondé l'association DNA, The Demi and Ashton Foundation, qui lutte contre l'esclavagisme sexuel des enfants. Après avoir fait un gala de charité en Autriche, ils étaient à New York le 4 novembre au Bureau de l'ONU sur la drogue et le crime pour lancement d'un fonds d'aides aux victimes de trafics humains.
Sobrement habillés, lui d'un costume tweed et elle d'une robe rouge et sérieuse, Ashton et Demi ont expliqué leur implication sur cette question. Entre deux tendres regards, eux qui viennent de renouveler leurs voeux, ils font un discours avec émotion dénonçant "le sale petit secret" des femmes contraintes de se prostituer sur Internet, ce que Demi Moore a qualifié "d'esclavage des temps modernes".
Pour sensibiliser l'opinion, Ashton Kuther donne des chiffres choquants. Selon lui, environ les trois quarts des échanges financiers pour le trafic de femmes et d'enfants, estimés à 32 milliards de dollars par an, passeraient par Internet.
Fou d'Internet, notamment de Twitter, le tandem Kutcher/Moore est particulièrement conscient de ses dangers. Loin de vouloir brûler ce médium, ils l'utilisent pour mieux lutter contre ce genre de trafic en lançant une initiative associant Twitter, Google, Facebook et Microsoft pour tenter d'empêcher ce genre de pratiques. Demi Moore a expliqué que la technologie permettra aux enquêteurs d'indentifier ceux qui achètent du sexe en ligne.
Au cours de cette cérémonie, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a annoncé son plan d'action global pour coordonner les efforts des gouvernements et des associations dans la lutte contre l'exploitation sexuelle et le travail forcé. D'après l'ONU, cela affecte 2,5 millions de personnes dans le monde.
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