






Si pendant des années Mark Zuckerberg a eu l’image du gentil patron progressiste et très peu médiatique, les choses sont en train de changer, et radicalement ! Déjà physiquement, le milliardaire américain a beaucoup changé, se sculptant un corps beaucoup plus musculeux, laissant pousser ses cheveux et arborant un teint hâlé. Au niveau des idées également, le patron de Meta (anciennement Facebook) a beaucoup évolué ces derniers temps, se rapprochant de plus en plus du mode de pensée du futur président américain Donald Trump et de son nouvel acolyte, Elon Musk.
Désormais, fini le système de fact-checking sur Facebook, ainsi que le programme conçu pour favoriser la diversité du personnel chez Meta, retour aux valeurs conservatrices pour Mark Zuckerberg. Dans le podcast de l'animateur américain Joe Rogan, particulièrement écouté aux États-Unis, celui qui a connu une chute historique de 31 milliards de dollars en une journée par le passé, a eu des propos qui ont fait couler beaucoup d’encre. “L’énergie masculine est bonne. La société en est remplie, mais la culture d’entreprise essaie de s’en détourner. Toutes ces formes d’énergie sont positives, mais une culture qui fait un peu plus la part belle à l’agressivité a ses mérites”, assure-t-il, ajoutant qu’il a vu les choses différemment quand il s’est “impliqué dans les arts martiaux, qui ont encore une culture très masculine”. “Je pense qu’une grande partie de notre société est devenue (…) castrée, en quelque sorte, ou émasculée”, a-t-il ajouté.
Le mari de Priscilla Chan, avec qui il a eu trois enfants, a encore fait parler de lui ce jeudi lorsque Bloomberg a rendu public un mémo interne envoyé à ses équipes dans lequel il ne mâche pas ses mots. “J’ai décidé de placer la barre plus haut en matière de gestion des performances et d’éliminer plus rapidement les personnes peu performantes”, lâche Mark Zuckerberg, impliqués dans une polémique raciste et homophobe avec sa femme par le passé. Et visiblement, le chef d'entreprise a décidé de joindre les actes à la parole puisqu’il s'apprête à supprimer 3600 postes au sein de ses effectifs, ce qui constitue 5% du total.