Fabienne Carat débarque sur M6 dans la cinquième saison de l’émission Les Traîtres. Et elle aura fort à faire dans le jeu pour déjouer les pièges diaboliques de ses adversaires. Mais dans la vie aussi, l’artiste de 46 ans doit faire preuve de courage. Quittée par son compagnon pendant sa grossesse, elle doit aujourd'hui élever sa fille seule. Dans une interview pour Nous Deux, elle est revenue sur cette situation.
La maman solo le confesse aisément : elle est très fusionnelle avec sa fille de 3 ans et demi. Elle se dit très entourée par sa sœur Carole et par son beau-frère. Mais elle ne le cache pas : “Le poids est très lourd et assez méconnu pour moi. On doit vivre beaucoup de choses seule, il faut se débrouiller et gérer, sinon ça s’écroule”. L’ancienne star de Plus belle la vie résume : “Quand un enfant n’a pas de papa, on doit être deux pour lui, tout en étant une.” Un challenge de taille.
Fabienne Carat se décrit comme une mère “envahissante” mais qui est “dans l’amour, le cocooning”. Quant à savoir comment sa fille Céleste le vit, elle n’y va pas par quatre chemins : elle ne pose pas de questions, tout simplement car sa mère lui dit tout ! Son géniteur ne l’a jamais reconnue et n’a jamais fait de geste envers elle, si ce n’est une “pensée pour son anniversaire”.
Des moments comme la Fête des pères sont toutefois particulièrement difficiles. Cette année, elle n’a pas eu de substitution puisque Fabienne Carat s’est séparée de son compagnon, Léo. Leur différence d’âge, 19 ans, aura eu raison de leur relation. Résultat : la petite fille se sent différente : “À son âge, elle se compare avec les autres enfants de son âge et elle voit qu’il y a quelque chose qui cloche.”
Face à cela, la maman solo ne baisse pas les bras. Elle explique qu’elle doit constamment trouver des idées pour compenser et anticiper “pour la protéger”. En juin dernier, ce n’est donc pas une Fête des pères mais une Fête des parrains qu’elle a organisée pour son enfant. Une mère dévouée qui crie haut et fort : “Ma fille est extraordinaire, heureusement que je l’ai gardée !”.
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