Florent Pagny (The Voice) : "On ne prend pas aux riches pour donner aux pauvres"
Publié le 14 avril 2012 à 12:04
Par Joachim O.
Florent Pagny, à Paris, en novembre 2011. Florent Pagny, à Paris, en novembre 2011.© Abaca
Florent Pagny, à Paris, en juin 2011.
Ma liberté de chanter, le double CD live acoustique de Florent Pagny.
François Hollande à Rennes, le 5 avril.
Nicolas Sarkozy à Cannes en novembre 2011
Florent Pagny, à Paris, en juin 2011.
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Deux ans après la sortie de son album Tout et son contraire, certifié double disque de platine, Florent Pagny s'offre une couverture médiatique sans précédent dans sa carrière en devenant l'un des jurés de l'émission phénomène, The Voice. Un pari audacieux pris par le chanteur qui se décrit comme "un fumeur de pétards qui a eu des problèmes avec le fisc" dans les colonnes du Parisien daté du samedi 14 avril, auquel il accorde une interview, à l'occasion de la sortie de son double album acoustique, Ma liberté de chanter.

Alors que le salaire de 400 000 euros est évoqué pour sa participation à The Voice, Pagny remet les pendules à l'heure sur la question : "C'est bien payé, obligé pour bloquer aussi longtemps des gens comme nous alors que l'on pourrait faire autre chose pendant ce temps-là et gagner autant. Mais l'argent est tabou en France. Pour certains candidats à la présidence, c'est indécent d'en gagner."

Il affirme notamment ne pas adhérer à la proposition de François Hollande, favoris de l'élection présidentielle à trois semaines du grand soir, de taxer à 75% les revenus du travail sur la tranche dépassant le million d'euros.

Résident américain, Pagny ne paie plus ses impôts en France. Malgré tout, il risque bien d'être assujetti à ce nouveau barème si Hollande est élu : "Tout ce qui est prestations de concerts est imposable sur le territoire français, alors ce genre d'idées me donne envie de moins bosser ici", confie-t-il, avant d'expliquer que ceux qui croient qu'on peut prendre aux riches pour donner aux pauvres "se gourent".

Le chanteur, qui fêtait il y a peu ses 50 ans, prend également position en vue de cette élection : "Je ne voterai jamais. Mais pour moi, le plus efficace, c'est celui qui est en place, surtout dans les turbulences que l'on connaît. Ça bouge beaucoup et je ne comprends pas que l'on veuille changer de pilote", estime-t-il, apportant un soutien de principe à Nicolas Sarkozy.

Découvrez cet entretien en intégralité dans Le Parisien-Aujourd'hui en France en kiosques ce samedi 14 avril, et retrouvez Florent Pagny dans The Voice, tous les samedis soirs jusqu'au 12 mai.

Joachim Ohnona

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