Interrogé par les lecteurs du Parisien/Aujourd'hui en France à l'occasion de la diffusion sur Netflix de la série dont il est le héros, Marseille, Gérard Depardieu s'est exprimé sur des sujets divers et variés. Il a notamment dit tout le mal qu'il pensait de la télévision, et notamment de la série Dix pour Cent. Mais il n'a pas fait que "basher" son prochain, loin de là. Il a ainsi parlé avec beaucoup de sincérité de ce qui fascine souvent : le tournage des scènes de sexe.
Tourner des scènes d'amour ne dérange pas Gérard Depardieu pour la simple et bonne raison qu'il ne les fait pas pour de vrai, "bien entendu". Il ajoute : "Et même avec un acteur comme Robert de Niro, qui me demandait, sur le tournage de 1900 : 'Mais comment tu fais ?' Je lui ai dit : 'Tu ne peux pas !' Mais lui, il voulait bander. Dans Les Valseuses, on a essayé, pour faire chier Blier et le producteur. Dès que tu dis 'clap'... Bouuuuh ! Plus rien ! (rires) Avec Sigourney Weaver, quand on a fait Une femme ou deux, même pour la poitrine, elle était doublée. Le sexe de Sharon Stone dans Basic Instinct, c'est une culotte avec du poil. Même chez des acteurs porno, tu as des doublures, des mecs qui sont montés comme des manches de pioche..."
Gérard Depardieu n'a pas peur de se mettre nu, mais aussi de repousser ses limites de manière générale. Ainsi dans The End de Guillaume Nicloux sorti en avril en e-cinéma, il a vraiment manger des chenilles : "Les chenilles, c'est bon. Les blattes, c'est très chiant parce qu'il y en a toujours une qui se coince à un endroit. Partout... dans le trou de balle, il y en a une qui se glissait. (rires) Elle n'a pas survécu." Le verbe fleuri et franc, le monstre sacré du cinéma qu'est Gérard Depardieu a rendu cette rencontre inoubliable !