Guillaume de Tonquédec évoque la disparition d'une femme importante dans sa vie, "elle a sauté sur une mine"

L'acteur Guillaume de Tonquédec, à ne pas confondre avec l'époux de Béatrice de la Boulaye, qui est son homonyme, est au casting du film Plancha, diffusé ce jeudi 29 août 2024 à 21h10 sur TF1. Un long-métrage dans lequel un groupe d'amis se retrouve confronté à un huis clos étouffant, dans un manoir. C'est ainsi l'occasion de s'intéresser au lauréat d'un César en 2013, pour son rôle dans Le prénom.

Notamment à cette interview qu'il accordait il y a quelques mois à Guillaume Pley, qui le recevait dans son émission LEGEND, disponible sur YouTube. On en avait alors davantage appris sur le comédien. Ce dernier avait évoqué des sujets assez intimes et douloureux, comme par exemple la mort de sa meilleure amie, une journaliste qui a "sauté sur une mine en Afghanistan, en 2001".

"La première image qui m'est venue, c'est 'ah, au moins elle aura vécu sa passion'", avait-il notamment expliqué, en précisant bien entendu que c'était pour lui "une perte immense". Pourquoi s'était-il épanché sur un tel drame ? Peu de temps avant, il évoquait un terrible accident de voiture dont il a été victime il y a "une vingtaine d'années".

"Je roulais tranquillement sur la voie de droite, et un 15 tonnes (un camion, ndlr) s'est rabattu sur moi. Je pense que le chauffeur était au téléphone mais ne l'a pas dit dans le constat. En plus, j'étais certainement dans son angle mort. Il m'a poussé contre le trottoir, ce qui m'a fait partir devant lui (...) J'ai fait plusieurs tours, j'ai atterri avec le coffre de la voiture dans un arbre."

Un accident qui lui a fait prendre conscience de certaines choses, lui qui a vu sa vie défiler devant lui : "Le seul intérêt de la maladie, qui est une chose atroce, c'est que t'as le temps de dire 'au revoir' ou de partager des choses. Alors que quand tu meurs d'un coup... (...) C'est un vrai questionnement, mais moi, quand j'apprends la mort de quelqu'un de très proche, je crois au destin. Que c'était le moment."

Le père d'Amaury, Victoire et Timothé prenait alors l'exemple de son amie journaliste, pour illustrer ses propos sur le destin.