Homme de télévision, mais aussi de radio, Guillaume Durand publie cette semaine Mémoires d'un arythmique (éditions Grasset), son autobiographie. Il y raconte son ascension mais aussi toutes les tuiles qui lui sont tombées dessus il y a une quinzaine d'années : les problèmes de couples, ceux de santé - il souffre d'arythmie cardiaque - mais aussi ses ennuis financiers...
Dans les colonnes du Journal du dimanche, ce 8 novembre, celui que l'on retrouve tous les matins à la tête de la matinale de Radio Classique et sur la même antenne tous les dimanches dans Culture Club, raconte ce jour où, alors qu'il était âgé d'une dizaine d'années, il est passé près de la mort...
"Sur une plage de Belle-Ile-en-Mer, où mes parents louaient une espèce de ferme abandonnée, j'ai vu débouler un homme complètement ivre avec un couteau à la main. Je l'avais déjà repéré en descendant à la plage. Il s'est rué vers moi et m'a poursuivi durant plusieurs centaines de mètres", se souvient l'animateur et journaliste.
Il se rappelle comme si c'était hier de ce "grand gaillard genre marin aux yeux de fou". Submergé par la peur, le petit Guillaume court alors jusqu'à la maison de ses parents. "Mon père était en train de lire sur un transat. 'Papa, il y a un monsieur qui veut me tuer !', ai-je crié, affolé. Ne parvenant pas à le convaincre, je me suis réfugié dans la maison. Le fou a débarqué et poignardé mon père à la cuisse !", poursuit Guillaume Durand dans les pages du journal hebdomadaire.
Direction l'hôpital de l'île, puis retour en urgence à Paris. "Il s'est retrouvé paralysé pendant un an. Et moi, depuis, j'ai la hantise des couteaux et du dingue qui surgit au milieu d'une foule", conclut-il.
Joachim Ohnona
Mémoires d'un arythmique (éditions Grasset), par Guillaume Durand. En librairies le 12 novembre 2015.