Guillaume Durand, célèbre journaliste passionné d’art contemporain, qui a notamment reçu le prix Renaudot essai 2022 pour Déjeunons sur l'herbe, est père de cinq enfants : trois avec sa première femme et deux avec sa deuxième épouse, Diane de Mac Mahon avec laquelle il s’est marié en 2009. Elle fait partie des personnes pour qui il continue de se battre, lui qui avait dû mettre sa carrière professionnelle entre parenthèses en 2021, après avoir appris qu'il souffre d'un cancer de la mâchoire.
Celui qui souffle sa 73ème bougie ce mardi 23 septembre s'était ensuite confié au micro d'Europe 1 sur certaines séquelles causées par la maladie :"Parfois, j'ai des problèmes de respiration, je n'ai pas de salive, etc." Les mauvais diagnostics l'ont également plombé, comme il l'expliquait sur le plateau de C à Vous : "Ils se sont trompés trois fois, plus une radiologue de la Pitié-Salpêtrière qui m’a dit : 'Vous n’avez rien, vous pouvez aller courir. Prenez un doliprane' [...] J’avais une tumeur de 5 centimètres dans la mâchoire."
Celui qui a perdu plusieurs kilos durant son combat contre la maladie est toujours en rémission de son cancer depuis 2022 après plusieurs séances de radiothérapie et de chimiothérapie. Il est très reconnaissant envers Diane - ancienne directrice d'antenne de la chaîne I-Télé et réalisatrice de télévision, mariée de 1991 à 1996 au célèbre écrivain Frédéric Beigbeder - qui est toujours restée auprès de lui (sans oublier que ses enfants ont également beaucoup participé au fait qu’il soit encore bien présent aujourd’hui).
On apprenait d'ailleurs dans La Tribune Dimanche qu'il envisage "très sérieusement" de renouveler ses vœux de mariage avec son épouse. "Survivre pour Diane", c'est son objectif premier. Guillaume Durand se sent plus vivant que jamais et prend notamment conscience, malgré la gravité de sa situation, de la chance qu'il peut aussi avoir : "Réchapper d’un cancer de la mâchoire relève du miracle. À chaque PET-scan, j’ai rendez-vous avec la mort, et une heure plus tard, je suis encore en vie. Je dois ça à mes médecins..."
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