Le journaliste Guillaume Durand n’a pas mâché ses mots. Après l’annonce du décès du député Les Républicains (LR) Olivier Marleix, il a pris la parole sur X (ex-Twitter) pour dénoncer les réactions déplacées. Il a, en effet, fustigé un comportement qu’il juge malsain de la part du public. Celui qui a été diagnostiqué d'un cancer de la mâchoire, a ainsi écrit, non sans émotion, sur son compte à ses plus de 15 000 abonnés : "Pourquoi sommes-nous peu fréquentables, êtres humains ? Parce que nombre d’entre nous veulent savoir pourquoi Olivier Marleix s’est suicidé. Comme s’il y avait une autre raison que la tragédie. Laquelle ? Foutons la paix à sa famille."
Son coup de gueule a été lancé mardi 8 juillet au lendemain de l’annonce de la mort du député LR. Un message qui a lancé un débat en ligne. Certains lui donnent raison, d’autres ont réfuté cette façon de voir les choses. Un internaute a ainsi répondu en commentaire de la publication de Guillaume Durand : "Un temps pour le recueillement un autre pour un éclaircissement. [Le suicide d’une personne publique] non expliqué est toujours suspect, et au-delà de la raison, la recherche de cette raison est légitime, car enfin si aucune enquête n’est entamée ça donne le champ libre aux initiateurs."
Pour rappel, Olivier Marleix, ancien président du groupe LR à l’Assemblée nationale, a été retrouvé mort lundi 7 juillet à son domicile d’Anet, en Eure-et-Loir, comme le relatent nos confrères du Parisien. Les gendarmes l’ont découvert pendu à une poutre.
Une enquête a été ouverte, comme le veut la procédure. Aucune intervention extérieure n’est suspectée pour le moment. La piste du suicide est donc privilégiée. Une autopsie doit en outre être pratiquée pour confirmer les causes exactes de sa mort. Des perquisitions ont été menées au domicile du député ainsi que dans son véhicule. Les enquêteurs ont saisi des ordinateurs et un téléphone pour retracer ses derniers échanges. Aucun message d’adieu n’a, pour l’instant, été découvert. Quant à savoir les raisons de son acte, aucune piste n’est privilégiée. Olivier Marleix travaillait sur un livre, Dissolution française, qui devait paraître en novembre. Un ouvrage personnel, où il revenait sur son parcours politique et l'actualité.
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