Cela fait trente ans qu’il est fidèle au rendez-vous. Et pour cette édition qui couronnera la prochaine miss de beauté nationale, Jean-Pierre Foucault n’a pas prévu de laisser sa place à la présentation du célèbre gala. Ce samedi 6 décembre, le présentateur de 78 ans animera donc, et pour la 31e année consécutive, l’élection de Miss France 2026, retransmise en direct sur TF1 dès 21 h 30. C’est au Zénith d’Amiens qu’est organisé l’événement où les trente aspirantes reines de beauté vont présenter leurs chorégraphies et leurs plus belles tenues.
Dans un entretien accordé à nos confrères de Télé-Loisirs paru ce vendredi 5 décembre, le compagnon d’Evelyne Jarre est revenu sur l’organisation de ce concours de beauté de plus en plus décrié. Celui qui défend l’émission contre vents et marées revient sur cette belle aventure qui continue avec les années, et qu’il se dit prêt à arrêter lorsqu’il n’aura plus la force de la présenter : “C’est sûr qu’en 1995, je n’imaginais pas continuer à le faire 30 ans plus tard. Mais j’y prends toujours autant de plaisir. Et les téléspectateurs sont toujours fidèles au programme. Pourquoi ne pas continuer ? Toutefois, il faudra bien un jour que cela se fasse sans moi. Je me vois mal arriver sur scène en déambulateur ou en chaise roulante !”
Pas de Sylvie Tellier ou de Cindy Fabre à l’horizon pour cette nouvelle édition de la cérémonie des Miss France. Une situation inédite sur laquelle est revenu l’ancien présentateur de Qui veut gagner des millions dans les colonnes de Télé-Loisirs, expliquant qu’il a toujours présenté l’émission seul : “J’étais accompagné, mais en réalité, j’ai toujours présenté l’émission seul”, affirme le septuagénaire, qui a perdu son ancienne femme et mère de sa fille, Marie-José. Avant d’ajouter qu’une présentation en duo reste toujours “compliquée” : “Il faut que l’un ne mange pas les commentaires ou les réflexions de l’autre”, précise-t-il.
Celui-ci se réjouit donc de ne pas être accompagné pour cette nouvelle édition : “Je dois vous avouer que, égoïstement, ce sera plus simple pour moi. Il ne peut y avoir qu’un seul meneur. On me parle dans l’oreillette pour me demander de ralentir, parce que les Miss ne sont pas prêtes, que le décor n’est pas monté… Si je change de rythme, cela peut déstabiliser la personne à mes côtés.” À voir quelles surprises les organisateurs du programme ont préparées pour continuer d’émerveiller les téléspectateurs et dépoussiérer un concours qui existe depuis plus d’un siècle.
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