"Il y a un truc que je n'achète plus, c'est..." : À 44 ans, Julian Bugier a tiré un trait sur un fruit populaire

L'alimentation et le bien être sont deux sujets qui n'ont de cesse de prendre de l'importance pour le plus grand nombre. Si à l'époque ces deux thèmes n'appartenaient qu'aux spécialistes ou aux influenceurs consacrés à ce sujet, désormais de nombreuses personnalités s'en emparent. Ainsi, Julian Bugier a publié un livre 100 idées pour dépenser moins & vivre mieux, aux éditions First, dans lequel il aborde notamment son alimentation et son mode de consommation. On y apprend par exemple que le journaliste de France Télévisions a tiré un trait sur un aliment bien précis, pour une (très) bonne raison. C'est auprès de nos confrères de Yahoo qu'il est revenu sur cette décision, rappelant l’importance de privilégier les produits locaux et d’éviter certains aliments donc l’impact environnemental est significatif. "Il y a un truc, par exemple, que je n'achète plus, c'est l'avocat, confie-t-il. Parce que j'ai fait des enquêtes de consommation."

"C’est marrant comme l’avocat est rentré dans le menu parfait du bien manger en France. Mais c’est un peu une aberration", a ainsi déploré Julian Bugier. Cet aliment qui plaît tant n'est en effet pas vraiment le meilleur ami de l'écologie. "Certes, c’est bon pour la santé mais l’avocat, ça consomme à peu près 80 litres d’eau pour arriver à maturation", fait savoir celui qui les beaux jours de la chaîne France 2, où il présente les journaux de midi du week-end. Il n'est pas vraiment adepte de ce fruit "qui vient de l’autre bout du monde, qui donne lieu à des trafics pas possibles, notamment au Mexique, avec des mafias qui s’emparent des marchés, qui assèchent complètement les sols et qui privent les villages d’eau potable". Julian Bugier rappelle ainsi qu'il est plus important de consommer mieux et que cela ne signifie pas uniquement d'opter pour des produits labellisés, comme le bio par exemple. Il s'agit selon lui plutôt d'adopter une approche plus globale, qui intègre tous les critères, à savoir la provenance, l'empreinte écologique, les enjeux sociaux. 

Ce sont les valeurs que l'homme entend bien inculquer à ses deux enfants, un garçon de 13 ans et une fille de 10 ans, fruits de ses amours avec Claire Fournier. Tous deux journalistes, ils ont eu un coup de foudre l'un pour l'autre, après une rencontre dans le cadre du travail. À l'époque, la femme de 8 ans son aînée était la patronne de Julian Bugier. Avec cet ouvrage, le journaliste de 44 ans illustre la manière dont nos choix du quotidien peuvent s’inscrire dans une démarche de consommation responsable. Il tient à ce que les gens réalisent que on peut consommer d'une manière différente ne demande pas forcément des moyens financiers plus importants. Il entend combattre cette idée reçue. "On peut à la fois dépenser moins et consommer mieux", assure-t-il.