Invitée à faire une auto-interview sur le podcast Mesdames, Sonia Dubois a parlé de son combat contre l'obésité. Une bataille qu'elle mène depuis l'enfance, depuis l'âge de 5 ans plus exactement, où elle a véritablement pris conscience que quelque chose n'allait pas dans son apparence."À cinq ans, je sors du bain, je m'en souviendrai toute ma vie, et j'ai un bourrelet au ventre que je touche, que je tape, et je dis à ma mère : c'est ça être mal dans sa peau", a-t-elle raconté. Elle a également évoqué une autre anecdote lorsqu'elle était sur la plage : "Le véritable déclic, c'était sur la plage. Je m'étais allongée sur ma serviette et je ne me suis jamais relevée, il a fallu deux types pour me relever."
"C'est pas une question de volonté, c'est une maladie chronique, et vous savez, même si aujourd'hui vous avez l'impression que je suis normale, je suis obèse, et pour toujours (...) Il y a 30 ans, je faisais 60 kg de plus, c'est-à-dire 130", a-t-elle également révélé. Au cours de cet entretien, l'ancienne chroniqueuse de l'émission Frou-Frou a confié : "En fait, ça étouffe tout, de manger. Tu vois, quand on mange ça comme moi, ça s'appelle de l'hyperphagie, parce que je me fais pas vomir. Tu t'étouffes."
Par le passé, la maman d'Hippolyte (fruit de son amour avec Robert Macia) a avoué avoir déjà songé à la chirurgie : "Je ne l'ai jamais subie, et j'ai longtemps pensé que c'était un drame, parce qu'en fait, mon corps, c'est un gant de toilette tout vide, c'est-à-dire que j'ai un excès de partout : le ventre qui pend, les seins qui pendent, les bras qui pendent comme des chauves-souris. Et je pense que si tout ça avait été raboté, redessiné, opéré, j'aurais d'abord une image beaucoup plus digne de moi que celle que j'ai, et j'aurais un pare-feu pour ne pas regrossir."
Lors de cet entretien, celle qui a suivi un régime dans lequel les aliments gras et sucrés sont bannis a également comparé son régime à un jeûne : "C'est tous les jours le Carême.". Après des années de lutte, Sonia Dubois ne se définit plus par son poids, mais par sa force : celle d’une femme qui s’est relevée, non pas grâce à deux bras sur une plage, mais grâce aux siens.
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