Julian Perretta : Naked, un clip passé à tenter de déshabiller une bombe

Non, Pamela Anderson ne figure pas dans le nouveau clip de Julian Perretta. Pourtant, le nouveau morceau du sympathique Anglais qui a élu domicile à Paris depuis plusieurs années, extrait d'un second album baptisé The Game et attendu à la fin de l'année, s'intitule Naked (Nu). Or, en matière de nudité et de tenues qui laissent peu de place à l'imagination, l'ex-naïade d'Alerte à Malibu est toujours experte...

Mais, en dépit de ce terrain sexy où elle aurait été à son aise, et en dépit surtout de la romance que le chanteur de 23 ans et l'ancienne playmate de 45 ans ont nouée récemment, à l'occasion d'un des séjours de Julian à Los Angeles pour l'enregistrement de son second album, Pamela Anderson n'apparaît pas dans le clip de Naked, tourné en Russie.

A sa place, c'est une autre bombe, plus jeune et torride dans une tenue transparente, qui joue l'objet de désir du chanteur et accumule les contorsions lascives dans un palais slave.

Après les touches électro de son premier album, à l'image du single-titre Stitch Me Up ou de sa reprise de Phoenix, If I Ever Feel Better, Julian Perretta approfondit avec Naked cette orientation dès les premières notes, avec un son très abrasif, très agressif, qui parcourt, sombre et harcelant, les couplets, chantés d'une voix au son dirty. Le refrain, lui, confirme clairement les talents de mélodiste de l'auteur des tubes Wonder Why et Ride my Star, visiblement happé par la mode dance-pop. C'est ce qu'avait déjà laissé deviner, bien que plus nuancé et plus électro-rock, le morceau Generation X, premier extrait de The Game dévoilé en concert en février dernier, puis en radio au printemps.

Visiblement toujours très porté sur le thème de la séduction qui animait largement son premier album, Julian Perretta livre avec Naked un clip qui met une fois encore en scène le rituel et la parade amoureux. Tentation (serpent), partie d'échecs, hasard (jeu de dés) et jeux de miroir viennent mettre en abyme ce numéro de drague à la finalité avouée par Julian : "déshabiller" sa proie. Facile à dire...