Au mois de février dernier, Karim Rissouli confirmait qu'il n'était plus en couple avec Mélanie Taravant, et ce depuis déjà cinq ans. Les deux journalistes sont néanmoins restés unis par leurs deux enfants, un garçon né en 2012 et une fille qu'ils ont accueillie en 2017. Depuis, la figure de C ce soir a refait sa vie auprès de Lucie Mikaelian, co-autrice de la bande-dessinée Mes quatorze ans. Enquête sur ma découverte de la sexualité et journaliste elle aussi. Ensemble, ils ont eu une petite fille prénommée Sienna, laquelle a pointé le bout de son nez le 28 mars 2023.
Désormais à la tête d'une grande famille recomposée donc, Lucie Mikaelian a eu une nouvelle idée de BD appelée Ma belle-mère est une sorcière. Une histoire drôle pour les enfants destinée à briser les idées reçues autour des beaux-parents - et plus principalement des belles-mères comme cela est présenté sur son compte Instagram. Un sujet qui lui tient naturellement à cœur. "J'ai moi-même deux beaux-enfants, dont une belle-fille qui avait quatre ans, quand je l'ai rencontrée", a-t-elle fait savoir en interview.
Et heureusement, tout le monde a su trouver sa place. "Franchement, j'ai de la chance, mes beaux-enfants sont très sympas. Mais c'est du travail. Je ne crois pas à l'idée que tout se fait naturellement. Quand on est beau-parent, il faut créer des occasions, des moments partagés, montrer qu'on est disponible. C'est indispensable", estime-t-elle.
Lucie Mikaelian ajoute d'autres confidences toutes aussi sincères en légende de sa publication. "Etre beau-parent, c'est faire la rencontre d’enfants qui deviennent du jour au lendemain un peu les vôtres, et ça, c’est bizarre mais fabuleux. C’est avoir la chance de suivre un stage accéléré en choses de la vie qui permet de nombreuses découvertes sur soi-même (et sur son niveau de patience MDR)… Et quand la magie opère, c’est que du plus : plus de rires, plus de joie, plus d’amour."
Lucide sur la question, la compagne de Karim Rissouli rappelle enfin l'importance de laisser l'enfant se questionner et réagir comme il le ressent. "Accueillir une nouvelle personne dans sa vie, sans l’avoir choisie, alors qu’on porte encore en soi la douleur de la séparation de sa famille 'd’origine', demande aux enfants du temps et beaucoup de délicatesse de la part des adultes. (...) C'est ce que raconte 'Ma belle-mère est une sorcière'", conclu-t-elle, dédiant ce conte à ses propres beaux-enfants, Manil et Inaya, dont les prénoms n'avaient jusqu'à présent jamais été dévoilés.
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