Laurent Ruquier : "Nicolas Sarkozy et François Hollande ne sont pas courageux"

Vendredi 25 mars au matin, Laurent Ruquier était l'invité de Jean-Marc Morandini dans Le Grand Direct des médias sur Europe 1. À cette occasion, l'animateur de 53 ans à la tête d'On n'est pas couchés sur France 2 depuis dix saisons a confirmé qu'il poursuivait l'émission l'année prochaine. Une année pleine de promesses avec en ligne de mire l'élection présidentielle de 2017...

À ce sujet, Laurent Ruquier a été invité à commenter le courage de certains hommes politiques qui continuent de refuser son invitation à venir débattre face à Léa Salamé et Yann Moix. "Certains politiques commentent l'émission sans l'avoir regardée. (...) J'entends tellement de conneries sur cette émission, a-t-il commencé. Aucun politique qui est venu ne vous dira qu'il a été maltraité. Je ne fais pas chanter les hommes politiques, je ne leur demande pas de faire des cascades. Il y a une heure d'interview politique, c'est la plus grosse audience de l'émission."

Pour être plus précis, l'animateur a publiquement regretté que des hommes politiques de premier plan tels que Nicolas Sarkozy ou le président de la République François Hollande ne souhaitent pas se risquer à affronter un débat contradictoire. "Peut-être que Nicolas Sarkozy changera d'avis, les politiques changent souvent d'avis. Il est dans une situation plus difficile que d'autres. C'est pas une émission facile à faire. Je le pensais plus courageux que ça", a-t-il expliqué avec malice. "François Hollande n'est pas très courageux non plus. Il n'est jamais venu. Je ne vois pas pourquoi il viendrait maintenant. Tout comme François Fillon. Il y a des politiques plus courageux que d'autres", a-t-il ajouté.

Face à ce constat, Laurent Ruquier n'a pu que saluer le comportement du Premier ministre Manuel Valls qui s'est rendu maintes fois sur le plateau du late show. "Il venait avant d'être Premier ministre. Il savait comment l'émission fonctionnait. Il a estimé que c'était une émission où il pouvait faire passer des messages, où il y avait un vrai débat politique", a-t-il argumenté avec fierté.

Une interview à retrouver en intégralité, dès à présent, dans notre player !