





En septembre 2023, Bruno Guillon a été victime d'un home-jacking à son domicile de Tessancourt-sur-Aubette par quatre hommes qui sont repartis avec un butin estimé à moins de 100 000 euros. Choqué depuis ce terrible incident qu'il a vécu avec sa femme Marion et son fils, il avait été révélé souffrir d'un syndrome de stress post-traumatique lors de son audition au tribunal correctionnel de Versailles le 22 janvier 2025.
"Les victimes aujourd'hui, c'est nous", avait-il confié au Parisien. Il poursuivait : "Ils ont brisé la vie d’un gamin de 14 ans au moment des faits. Il avait des rêves d’études qu'il ne fera pas parce que, à cause de cette agression, c'est devenu compliqué à l'école (...) Il n'y a pas un soir où, en se couchant, mon fils ne me demande pas si j'ai bien mis l'alarme, reprend le père de famille (...) Il n'y a pas un soir où, quand il entend un bruit dans la maison, il ne tape pas dans la cloison pour nous demander ce qu’il se passe. Ils ont volé ma vie de papa parce que quand on élève un enfant, on est là dès son plus jeune âge pour lui dire qu’on est là pour l’aider et le défendre".
On est condamné à être malheureux
Révélant des détails sordides de leur agression, il avait également expliqué que leur fils l'avait vu nu lors de ce home-jacking. "Et là, il se retrouve avec un papa qui est nu, assis sur le bord du lit, les mains attachées dans le dos en train de supplier les agresseurs de ne pas faire de mal ni à sa mère ni à lui". Face aux cinq prévenus, il avait déclaré, en pleurs : "Vous avez brisé une famille et un couple. Nous, ma femme, mon fils et moi on est condamné à être malheureux pour le restant de nos jours".
Et même dans sa vie professionnelle, Bruno Guillon ressent les effets de ce stress et de cette anxiété qu'il n'arrive pas à combattre. "Je vais devoir, pour le reste de mes jours, me justifier quand je fais le clown derrière un micro et dire que c’est mon métier, tout en essuyant les commentaires de gens qui disent que ça n’a pas dû me marquer tant que ça parce que regardez il en rigole. Ça ne part pas, ça ne partira jamais".
Pour rappel selon 78actu, le home-jacking de Bruno Guillon avait eu lieu le 27 septembre 2023 aux alentours de 3 h du matin. Bruno Guillon avait été "directement menacé avec une arme de poing devant son fils. Sa conjointe est poussée jusqu’à la cave pour qu’elle ouvre le coffre. Le canon d’un pistolet dans le dos". Quelques jours avant ce cambriolage, l'animateur radio s’était inquiété de la présence d’une Golf Volkswagen inconnue qu'il avait photographiée devant chez lui. Il s'agissait d'un véhicule appartenant aux cambrioleurs qui était en repérage devant les lieux. Les juges ont rendu leur décision. Les juges rendent ont ordonné des peines de 3, 5, 6 et 7 ans. Contre Kamel, les magistrats ont souhaité passer des 10 ans requis à 12 ans. L'homme a annoncé faire appel.