Quelques mois après sa sortie du centre hospitalier de Betty Ford où elle suivait un programme de désintoxication, Lindsay Lohan fait de nouveau parler d'elle pour une affaire de collier volé. Valeur du bijou : 2 500 dollars. Un délit qui aurait pu se régler à l'amiable si LiLo n'était pas en liberté conditionnelle depuis 2007... Inculpée pour vol qualifié, l'actrice a été libérée contre le versement d'une caution de 40 000 dollars et a décidé de plaider non coupable.
Il aurait peut-être été judicieux pour elle d'accepter une entente de plaidoyer qui aurait permis de limiter la casse quant à la peine à laquelle elle pourrait être condamnée. Elle joue aujourd'hui à quitte ou double : elle a souhaité attendre de voir les preuves détenues par les plaignants au cour d'une audience préliminaire fixée au 22 avril.
Mais un nouveau rebondissement dans l'affaire vient redistribuer les cartes et mettre Lindsay face à ses responsabilités : les dirigeants du magasin Kamofie & Co. de Venice Beach, où le collier en question aurait été volé, disposent d'une vidéo enregistrée par les caméras de surveillance prouvant la culpabilité de la starlette. On la découvre notamment en plein essayage de colliers dans la bijouterie californienne.
Cet enregistrement d'une durée de huit heures - une quarantaine de minutes seulement concernent l'actrice, ce qui sera déterminant lors du procès - qui pourrait innocenter ou prouver la culpabilité de Lindsay dans cette affaire. L'émission américaine Entertainment Tonight vient de rendre public un extrait de cet enregistrement à découvrir sans plus attendre dans notre lecteur vidéo.
En attendant le jugement, Lindsay Lohan continue de vivre sa petite vie. Elle était photographiée, dimanche 13 mars, arrivant à l'aéroport JFK de New York.
Une chose est sûre, nous n'avons pas fini d'entendre parler de cette affaire de collier... Lindsay Lohan devra se présenter au tribunal le vendredi 25 mars afin de s'entretenir avec le juge Keith Schwartz. Il se murmure même qu'elle préparerait une offensive en attaquant à son tour Kamofie & Co. LiLo accuse la société de se faire, à son insu, une publicité en or à travers ce procès.
Joachim Ohnona