

Aussi talentueuse que culottée, Maïtena Biraben ne rencontre pas le succès mérité avec son Grand Journal. D'ailleurs, Canal+, qui travaille actuellement au dispositif mis en place en vue du 69e Festival de Cannes du 11 au 22 mai prochain, a décidé de délocaliser son Grand Journal à Cannes... mais sans son animatrice vedette.
Qu'à cela ne tienne, Maïtena est une guerrière, et son optimisme lui permet de franchir toutes les épreuves et contrariétés professionnelles. "Aujourd'hui, c'est plus tendu parce que tout le monde veut mon job. C'est un peu égotique, mais ça me fait plaisir. Je suis prête à faire ce qu'il faut pour y rester. Et de toute façon, ça me fait marrer parce que ce n'est pas moi qui décide", s'amuse-t-elle dans un entretien accordé au magazine Grazia, en kiosques ce vendredi 4 mars. D'ailleurs, elle jure n'avoir jamais "au grand jamais" voulu tout envoyer balader.
Sa conscience professionnelle la pousse à ne jamais abdiquer, même si Maïtena est une fille... sans filtre. En témoigne sa proposition faite à François Hollande, un beau jour, de venir dîner à la maison. L'ex-présentatrice du Supplément se souvient de l'appel qu'elle a passé à l'époque à son mari Pierre, pour le lui annoncer : "Allô, Pierre ! Tu vas rire, j'ai invité le président de la République à dîner. Et tu vas rire, il a répondu. Et tu vas rire, il vient vendredi."
Un dîner, au cours duquel elle lui a notamment cuisiné une soupe au lait de coco et à la citronnelle, et dont elle se souviendra toute sa vie : "Il était chez moi, avec mes chaises, ma pauvre peinture dans une petite maison au bord du chemin de fer. C'était génial !", se remémore-t-elle admettant qu'elle "(doit) être cinglée"...
Joachim Ohnona

