






Ève Gilles, Miss France 2024, ne semble pas prête à raccrocher ses talons. Quelques semaines après avoir transmis son écharpe à Angélique Angarni-Filopon, cette dernière est déjà au cœur de nouvelles aventures. Officiellement candidate à Danse avec les Stars, la reine de beauté vise également la prestigieuse compétition Miss Univers. Cependant, tout repose sur le feu vert lié à la date et au lieu de l’événement. Une situation délicate qui pourrait changer la donne pour les représentantes françaises dans les concours internationaux.
Bien qu’elle se prépare à illuminer la piste de danse sur TF1, Ève Gilles n’abandonne pas son rêve de conquérir un titre international. Lors de la conférence de presse de Danse avec les Stars, le 16 janvier 2025, Miss France 2024 a confié à TV Mag : "Ma participation à la prochaine édition [de Miss Univers] n’est pas encore officielle, nous attendons d’avoir la date et le lieu de la cérémonie."
Le calendrier représente un véritable casse-tête pour les Miss France. Comme la jeune femme l’a expliqué, le concours Miss Univers coïncide souvent avec l’élection nationale : "En général, la Miss France en titre ne participe pas à Miss Univers parce que les dates chevauchent avec la fin de son règne." Une contrainte récurrente qui pourrait, cette fois encore, jouer en défaveur de la nouvelle couronnée.
Cependant, Ève Gilles reste déterminée. Déjà en décembre, elle confiait à Ouest France son ambition de représenter la France sur la scène internationale : "Je veux faire Miss Univers après mon année Miss France." Si ce rêve devient réalité, cela pourrait marquer un tournant dans les règles tacites des Miss françaises.
Le parcours de Miss Univers reste une opportunité unique pour les reines de beauté françaises. Alors que certains pays envoient systématiquement leur Miss nationale, la France alterne entre la nouvelle élue et des candidates d’éditions précédentes. Angélique Angarni-Filopon, Miss France 2025, pourrait céder sa place à Ève Gilles, notamment en raison d’une polémique récente.
La jeune femme a été critiquée après avoir refusé de se prononcer sur Charlie Hebdo lors d’une interview à Sud Radio. Son besoin de neutralité a alimenté les discussions sur sa capacité à représenter le pays sur la scène internationale malgré qu'elle ne soit pas la première Miss France à ne pas donner son avis sur la politique ou la religion.
En attendant, Ève Gilles garde le cap. Sa récente déclaration de soutien à Miss France 2025 montre sa solidarité envers les reines de beauté confrontées à des défis médiatiques et personnels : "Il faut lui laisser le temps de digérer les choses", a-t-elle confié à Purebreak. Un message fort, qui reflète l’unité souvent invisible entre les Miss.
Cette année, Miss France 2025, élue le 15 décembre dernier, ne pourra pas participer à Miss Monde. En effet, le concours impose une limite d'âge de 27 ans, excluant ainsi notre reine de beauté nationale de 34 ans. De plus, Miss Monde exige que ses participantes ne soient ni mariées ni mères.
Si Miss France 2025 ne peut concourir, la France pourra tout de même être représentée par des Miss des années précédentes ou par des dauphines, comme Sabah Aïb, qui a déjà exprimé son souhait de tenter sa chance si Angélique Angarni-Filopon ne se rend pas à Miss Monde. En revanche, Miss France 2025 pourra participer à Miss Univers, qui ne fixe pas de limite d'âge.