Cinq mois après sa disparition, Herbert Léonard continue de faire battre le cœur de ses admirateurs. Le crooner inoubliable de Pour le plaisir ou Amoureux fous, emporté en mars dernier à 80 ans par un cancer du poumon, laisse derrière lui un trésor que ses proches ont choisi de partager. Ce vendredi 30 août marque la sortie du tout premier extrait de son album posthume : Je voudrais te parler de moi.
Sur sa page Facebook officielle, un sobre message a été publié : "Nous y sommes !", accompagné du lien vers cette chanson tant attendue. Écrite par Georges Chelon et composée par Herbert Léonard lui-même, elle résonne comme une confidence ultime. Une ballade délicate où l’artiste livre, sans fard, son regard sur sa vie et sa carrière. "Je voudrais te parler de moi / Je ne suis pas celui que l’on croit", chante-t-il, comme pour rétablir une vérité intime, loin de l’image du simple interprète romantique.
Ce single ouvre la voie à un album posthume attendu le 10 octobre. Ses proches l’ont décrit comme un "disque intime et précieux, enregistré comme on écrit une lettre d’amour", ultime témoignage d’un artiste qui n’a jamais cessé de chanter… jusqu’à son dernier souffle. Baptisé Je voudrais te parler de moi, le projet mêlera inédits et nouvelles versions de titres choisis par Herbert Léonard lui-même, parmi lesquels Petite Nathalie ou encore Du blé, du jonc, des radis.
L’annonce de ce disque avait été faite discrètement en juillet, suscitant une vague d’émotion chez ses fans. "Porté avec tendresse par sa famille et son équipe, cet album est un dernier rendez-vous vibrant et bouleversant entre Herbert Léonard et son public", précisait le communiqué.
Figure marquante de la variété française des années 80, Herbert Léonard laisse une empreinte indélébile. Avec cette sortie posthume, ses proches offrent non seulement un hommage, mais aussi un adieu en musique, à l’image de l’homme qu’il fut : sensible, passionné et fidèle à sa voix chaude qui a bercé plusieurs générations.