De retour en librairie avec la parution de son nouveau roman intitulé Chanson de la ville silencieuse (Flammarion, disponible depuis le 3 janvier 2018), Olivier Adam s'est entretenu dans les pages du magazine VSD pour évoquer ses influences littéraires et musicales, ses racines familiales ou encore cette facette "très sombre" qui ne l'a jamais "tellement quitté" depuis l'adolescence.
Le célèbre auteur du best-seller Je vais bien, ne t'en fais pas (fameusement adapté au cinéma en 2006 avec Mélanie Laurent dans le rôle principal) a ainsi spontanément évoqué ses anciens démons. Après s'être décrit comme "un chanteur raté, un musicien raté", lui qui n'a jamais été capable d'écrire des chansons alors que la musique a toujours été "primordiale" dans sa vie, l'homme de 43 ans est revenu sur son "rapport bizarre à la nourriture", une maladie mentale qui a provoqué chez lui un effet yoyo.
J'ai peur un jour de disparaître
"Je suis monté jusqu'à 110 kilos. J'ai été anorexique, j'ai même fait plusieurs dépressions, ce qui n'est pas très original, mais, simplement, dans ces moments-là, on est quand même à deux doigts de disparaître. Je traîne depuis l'adolescence un instinct très puissant de disparition. J'ai peur un jour de disparaître mais pas peur pour moi – c'est pour ça que j'écris toujours du point de vue de ceux qui restent. J'ai peur de faire du mal à ceux qui m'entourent", a-t-il expliqué.
Olivier Adam a fermé cette parenthèse en affirmant ce qu'il avait déjà dit lors d'une précédente interview. "Je suis capable de faire beaucoup de mal sciemment pour écrire un livre qui me semble nécessaire. Il y a quand même beaucoup d'égoïsme, beaucoup d'égocentrisme dans le fait de vouloir écrire des livres", a-t-il conclu.
Retrouvez l'intégralité de l'interview d'Olivier Adam dans le magazine VSD en kiosques le 4 janvier 2018