Olivier Véran coincé par Léa Salamé et prise de bec avec Adrien Quatennens, soirée agitée dans On est en direct

Bien que privée de temps libre pour l'accorder à ses enfants, Léa Salamé continue donc de coanimer On est en direct avec Laurent Ruquier, sur France 2. La journaliste et animatrice, qui gère aussi Elysée 2022, recevait notamment plusieurs représentants politiques dont Olivier Véran, qui a passé une soirée agitée.

En effet, le ministre de la Santé était convié à défendre le bilan du gouvernement alors que le président sortant Emmanuel Macron a annoncé sa candidature à un second mandat. Il avait auprès de lui deux adversaires : Julien Sanchez pour le Rassemblement national et Adrien Quatennens pour La France Insoumise. Si le débat a inévitablement été animé entre eux, le ministre a aussi été chahuté par Léa Salamé ! Mais, loin de vouloir le coincer sur des mesures ou des faits, elle a eu raison de lui avec quelques questions préalables au débat... comme la date d'anniversaire du chef de l'état. "C'était il n'y a pas longtemps, il y a quelques semaines", a-t-il renté de répondre avant que la journaliste ne lui rétorque que cela remonte en réalité au 21 décembre. "J'ai perdu un peu la notion du temps depuis deux ans, donc il ne faut pas m'en vouloir", a-t-il réagi.

Léa Salamé a enchaîné par une autre question bien loin des préoccupations politiques, lui demandant alors s'il savait le plat préféré du président. Nouveau blanc d'Olivier Véran : "Je sais qu'il mange beaucoup de choses. Il mange simple Emmanuel Macron !" Amusée, la journaliste lui a un lâché un "ah oui vous savez rien en fait" auquel le ministre a objecté un trait d'humour, "pourtant je l'ai bossé ce débat !"

Et, du débat, il y en a eu puisqu'il s'est vivement accroché avec Adrien Quatennens, qui représentait de son côté Jean-Luc Mélenchon, au sujet du dossier explosif McKinsey. Il s'agit d'un cabinet de conseil américain grassement rémunéré par le gouvernement pour fournir expertise, dossiers, recommandations... Le cabinet est soupçonné de n'avoir payé aucun impôt en France. Il était par exemple le cabinet de conseil principal pour la gestion de la crise sanitaire et, comme le souligne Le Parisien, il a "empoché plus de 12 millions d'euros pour ces missions mais n'a déclaré aucun bénéfice en France ces dix dernières années"...

Lors de cette émission, il fallait aussi compter sur la présence d'Antoine Duléry et Keren Ann.

Ce nouveau numéro a été suivi par 1,04 million de téléspectateurs (12,9%).