Paris Hilton : Taclée par un site de rencontres gay, après ses propos déplacés

Réagissant aux propos condamnables de Paris Hilton, visant la communauté gay, le site de rencontres Grindr, mettant en relation des internautes homosexuels pour des histoires d'un soir et incriminé par la jet-setteuse dans la défense de son attachée de presse, a tenu à réagir.

C'est via Twitter que Grindr a commenté : "Paris Hilton, honnêtement, nous sommes surpris que tu n'aies pas entendu parler de Grindr plus tôt, compte tenu de certains des mecs avec qui tu es sortie." Un commentaire, associé à une photo de la trentenaire en compagnie de son ancien amant Doug Reinhardt, travesti en fée, qui laisse entendre que certains de ses ex ne sont pas qu'hétérosexuels.

Cette réaction fait suite à la publication, ce jeudi 20 septembre, d'un enregistrement audio effectué à l'insue de Paris Hilton, dans lequel on l'entend avoir une discussion avec des amis et tenir des propos litigieux sur les personnes homosexuelles.

"Les gays sont toujours en chaleur. Ils sont tellement dégoûtants. (...) J'aurais tellement peur si j'étais un mec homo. La plupart d'entre eux ont sans doute le sida !", a-t-elle déclaré au cours de cette discussion enregistrée dans un taxi new-yorkais, le 7 septembre dernier.

Immédiatement après la publication de cet enregistrement, l'attachée de presse de Paris Hilton a pris la défense de sa cliente en faisant alors référence au fameux site Grindr : "La discussion concernait un site Internet, Grindr, qui met en contact des utilisateurs gay et lesbiens pour des histoires d'un soir. Le commentaire qu'on lui attribue concerne les personnes qui se livrent à ce genre d'activités et en font la promotion. Les enregistrements audio qui ont été rendus publics ne sont pas diffusés en intégralité et écartent les propos du contexte dans lequel ils ont été prononcés. (...) Les commentaires de Paris Hilton avaient pour but de mettre en garde contre les rapports sexuels non protégés et d'insister sur le fait qu'on pouvait contracter de graves maladies."

Joachim Ohnona