Philippe Etchebest tacle le resto de Gordon Ramsay: "Bordeaux, c'est chez moi !"

Avec l'ouverture du restaurant Le quatrième mur de Philippe Etchebest et la reprise du Pressoir d'argent par Gordon Ramsay, Bordeaux est actuellement the place to be pour bien manger.

Inaugurant son établissement le 5 octobre dernier en présence d'Alain Juppé, maire de la ville, le Top Chef et star de Cauchemar en cuisine a avoué à TV Magazine être particulièrement amusé de voir son homologue britannique s'installer à quelques mètres de lui. "C'est improbable ! Si on avait écrit l'histoire on n'y aurait pas cru. C'est génial !", s'est-il exclamé à ce sujet.

Gordon Ramsay est loin devant moi !

N'ayant jamais rencontré le roi de la version anglaise de son émission, le Meilleur ouvrier de France s'amuse également de voir qu'ils ont beaucoup de choses en commun... sauf le portefeuille ! "Nous sommes nés la même année, en 1966, nous avons fait du sport, lui du football et moi du rugby. Mais il est aussi le chef le plus riche du monde tandis que moi, je n'ouvre que mon premier restaurant. Il est loin devant ! Par contre, je suis chez moi à Bordeaux. Les Anglo-Saxons n'aiment pas jouer à l'extérieur et, à Bordeaux, on sait recevoir !", déclare Philippe Etchebest.

Je n'ai pratiquement pas dormi

Si le chef avoue qu'il ira avec plaisir manger dans le restaurant de son rival, il ne cache pas avoir été très stressé les jours précédant l'ouverture de son établissement : "Trois jours avant, j'ai voulu faire un repas pour remercier les artisans, c'est comme une répétition, et j'ai vraiment eu l'impression d'être dans Cauchemar en cuisine. J'ai inversé les rôles consciemment et je me suis retrouvé dans les pires conditions (...) Je n'ai pratiquement pas dormi, j'étais dans un état de tension... Ma femme m'a même dit qu'elle ne m'avait jamais vu comme ça."

Entre le tournage d'Objectif Top Chef, l'ouverture de son établissement et bientôt la 7e saison de Top Chef, Philippe Etchebest est overbooké, le père d'Oscar-Louis trouve toujours du temps à consacrer à sa famille. Tous les dimanches, il se rend ainsi au stade avec lui. "Mon fils joue depuis trois ans et il vient de rentrer dans une section rugby. Il a 12 ans, il est fort, solide et a des capacités mais il est un peu feignant - pour ça, on ne se ressemble pas - mais quand il se rendra compte un jour de ses capacités...", déclare-t-il à son sujet.