Cela fait déjà un an que Natalie Portman a rejoint le club des mères célibataires après son divorce d’avec le chorégraphe et danseur Benjamin Millepied. Lors d'une interview croisée pour le magazine Interview avec l'actrice de 22 ans Jenna Ortega, qu'elle a rencontrée sur le tournage de The Gallerist (film achevé en février dernier et en salle l’année prochaine), elle s'est laissée aller à de rares confidences sur leurs enfants Aleph et Amalia, 13 et 7 ans.
"Mes enfants sont toujours une source d’enthousiasme, car on les voit grandir et devenir les individus qu’ils sont. Et puis, j’ai passé beaucoup de temps avec mes amis, leurs enfants et les miens ; c’est vraiment amusant.", a-t-elle confié à nos confrères américains, elle qui est restée à Paris pour faciliter leur quotidien.
Une mère très présente donc, bien qu'occuper un jour ce rôle était loin d'être une évidence pour l'actrice de 43 ans : "Avoir des enfants, ce n’était pas vraiment ma motivation. J’étais juste excitée d’avoir des enfants, et d’être avec quelqu’un dont j’étais amoureuse. Mais c’est vraiment important d’avoir des gens dans sa vie qui vous aident à garder les pieds sur terre."
A noter que Natalie Portman a également profité de cet entretien pour expliquer que si elle peut parfois paraitre "distante" ou "froide", c'est en réalité calculé de sa part : "Je me disais : si je crée cette image de moi, on me laissera tranquille. Ça ne devrait pas être le cas, mais ça a marché. Je ne suis pas quelqu’un de particulièrement réservé dans la vie réelle mais en public, j’ai très vite compris que si on montre aux gens à quel point on est discret, on respecte beaucoup mieux notre vie privée. J’ai mis en place une sorte de barrière pour dire : 'Je ne ferai pas de séances photo avec mes enfants.'"
Enfin, elle s'est souvenue de ses débuts précoces dans le cinéma (elle a décroché son premier rôle au cinéma en 1994 avec Léon de Luc Besson, elle n'avait que 13 ans) : "Enfant, j’étais très sexualisée, ce qui, je crois, arrive à beaucoup de jeunes filles à l’écran. J’en avais très peur. Évidemment, la sexualité est une part importante de l’enfance, mais je voulais qu’elle soit intérieure, pas dirigée contre moi." De rares confidences de la part de l'israélo-américaine.
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