Si vous êtes prêt à débourser "entre 300 et 3500 euros", ces objets de Romain Duris peuvent vous appartenir

Ce n'est plus un secret pour personne : Romain Duris est un excellent acteur. Vous aurez d'ailleurs l'occasion de le constater ce vendredi soir sur M6, dès 21h10, dans le film Eiffel, dans lequel il donne la réplique à Emma Mackey. Mais ce que vous ne savez peut-être pas, c'est que celui qui fut lancé dans le monde du cinéma à 20 ans seulement dans Le Péril jeune de Cédric Klapisch (1994) possède un autre talent.

En effet, il dessine très bien ! En 2017, la galerie Cinéma à Paris présentait une sélection d'œuvres réalisées par l'acteur, "et aussi quelques-uns des agendas et carnets sur lesquels il griffonne depuis des années", comme l'expliquait Le Figaro.

"Pour repartir avec une toile sous le bras, il faudra débourser de 300 € à 500 € pour une impression sur papier et 800 € ou 1 000 € pour une sérigraphie rehaussée et signée par l'artiste (en édition limitée). Les lithographies atteignent 1 200 €. Quant aux œuvres originales, le prix affiché est de 3 500 €.", précisaient nos confrères, en ajoutant alors que "certains tableaux ont déjà trouvé preneurs".

Quelques années plus tard, le 24 août 2021, il inaugurait  son exposition "Féroce" - titre de son 2e livre (le premier était déjà consacré à cette passion), paru le 2 septembre 2020, dans lequel il dévoile ses œuvres - à l'espace Franquin, lors du festival du film francophone d'Angoulême. 

Cette passion, remontant à l'enfance, il en parlait lors de son passage dans l'émission En aparté, alors que la pièce était décorée de plusieurs de ses œuvres. "C'est une passion complètement libre, j'ai été bien accompagné car j'avais des parents bienveillants, qui ont toujours dit que mes dessins étaient très jolis. Donc cela donne un peu de confiance à des enfants qui se cherchent. Du coup j'ai très tôt dessiné, je me suis très tôt exprimé par le dessin. Je tapissais ma chambre de dessins libres."

Ces dessins, sa maman les gardait. Ce qui n'était pas anodin : "Je suis le petit dernier d'une famille, on cherche à exister. Donc c'est vrai que le dessin, c'était un moyen d'exister." Mais alors, préfère t-il jouer au cinéma ou dessiner ? "Ce n'est pas la même vibration. En jouant, il y a plus d'abandon, donc plus de surprises (...) Dans le dessin, c'est plus calme, je ne transperce pas mes feuilles avec mes pinceaux et mes crayons. Mais il y a aussi ce bouillonnement intérieur, oui", avait-il confié à Nathalie Lévy.