





Déjà auréolée d'une Palme d'or pour son deuxième long métrage, Titane, en 2021, la réalisatrice française Julia Ducournau fait son retour au Festival de Cannes pour cette 78e édition avec Alpha. Pour son casting, elle a fait appel aux talents de Mélissa Boros, Golshifteh Farahani, Emma Mackey, Finnegan Oldfield, Louai El Amrousy et Tahar Rahim. Ce dernier livre une performance saisissante pour laquelle certains le pressentent déjà pour le prix d'interprétation masculine. Lors de la montée des marches, il a posé avec toute l'équipe du film mais sa bien-aimée Leïla Bekhti, mère de ses quatre enfants, était également là en toute discrétion. Fidèle à leur mot d'ordre de ne jamais poser ensemble sur un tapis rouge, le couple a brillé séparément mais avec beaucoup de glamour ! On remarquera le regard de Tahar Rahim quand Leïla Bekhti est devant lui sur le tapis rouge, il n'a d'yeux que pour elle !
En robe blanche moulante dévoilant ses épaules de la maison Alaïa, Leïla Bekhti était absolument divine. Pour magnifier sa tenue, elle arborait sur le tapis rouge une paire de boucles d’oreilles et une bague Dahlia de la collection de Haute Joaillerie Jewels by Nature de Chaumet. Son mari Tahar Rahim a lui opté pour un trois pièces d'un rouge profond. Si le couple n'a pas posé ensemble, l'actrice française a montré sur Instagram son soutien pour celui qu'elle a rencontré sur le tournage d'Un prophète.

Il y a quelques mois, on s'étonnait de l'apparence physique très amaigrie de Tahar Rahim. C'était en raison du tournage du film Alpha de Julia Ducournau, dont on peut désormais découvrir le résultat avec ce long métrage au synopsis sybillin : "Alpha, 13 ans, est une adolescente agitée qui vit seule avec sa mère. Leur monde s’écroule le jour où elle rentre de l'école avec un tatouage sur le bras." Pour l'AFP, le comédien est revenu sur cette expérience particulière. "J'aime les challenges, j'aime bien chercher des terrains vierges pour pouvoir me réinventer", a expliqué à l'Agence France Presse le plus "Actors studio" des comédiens français, dernièrement vu dans Monsieur Aznavour. "L'apparence physique du personnage faisait partie intégrante de l'histoire. (La réalisatrice) avait besoin d'y croire. Et moi, j'ai eu besoin d'aller au bout. (...) C'est passé par un régime drastique que tu n'as pas envie de faire ! Pendant 3 ou 4 mois, j'ai perdu plus de 20 kilos. J'ai dit (à la réalisatrice): ne t'inquiète pas, je suis suivi médicalement. J'avais un cardiologue, un nutritionniste, un bio-nutritionniste. J'étais un élève très sérieux parce que, d'abord, j'ai une famille, que je n'ai pas envie de me mettre en danger", explique l'acteur de 43 ans.
Une souffrance contrôlée mais qui a servi au maximum son personnage dans Alpha : "C'était une expérience assez formidable mais j'en avais besoin parce que je voulais créer aussi, quelque part, un manque. Ce manque qui allait forcément résonner avec le personnage (de toxicomane). Au début, tu as la dalle, tu as la dalle tout le temps. Après, ça laisse place à autre chose. Et j'ai même développé une addiction. Une addiction à la tomate cerise et aux pistaches ! Au début, je ne m'en étais même pas rendu compte sauf qu'à un moment donné, vers 22h, 23h, j'avais faim et ma petite lumière me disait 'tu peux manger ça'. C'était très précis. Grammage et tout. Et je me suis retrouvé des soirs où je n'en avais pas à la maison et je prenais le scooter, j'allais dehors en chercher !" Une performance qui le place dans la liste des acteurs pressentis pour le prix d'interprétation cannois, mais attention, la compétition est loin d'être terminée encore