






Les célébrités affichent souvent des peaux frôlant la perfection. Et si la perfection est souvent ennuyante, on ne serait pas contre lorsqu'il s'agit de notre peau. Alors que certaines actrices ne jurent que par la kératopraxie, technique de soin du visage dont Virginie Efira ou Laetitia Casta sont notamment adeptes, d'autres ne peuvent plus se passer d'une facialiste. Et dans ce domaine, une Française excelle. À tel point qu'elle a même parmi ses fidèles des stars internationales à l'image de Naomi Campbell, Caroline de Maigret, Lady Gaga, Emmanuelle Béart, Emily Ratajkowski et bien sûr quelques clientes secrètes. Il s'agit là de Sophie Carbonari. Qui est elle ? Cela fait plus de 18 ans que la jeune femme pratique. Désormais, les stars se l'arrachent et ce aux Golden Globes, à Cannes ou même à la Mostra de Venise. C'est à Londres que Sophie Carbonari a été initiée au bien-être japonais, puis elle a collaboré avec un médecin esthétique à New York, avant de lancer sa propre technique. Celle-ci mêle le médical et l'hollistique. Ses fidèles 5 étoiles ne jurent que par ses doigts de fée et qualifient sa technique d'"étrange mais super efficace".
C'est quoi du coup cette fameuse méthode ? Sophie Carbonari confie, comme rapporté par Madame Figaro : "C'est une vision en 4D des tissus. Je travaille sur les fonctions métaboliques en mobilisant les fascias pour 'faire craquer la peau'. C'est ma magic touch. Un travail en profondeur, mais sans douleur. On ressent comme une libération, comme une séance de chiropraxie cutanée." Après la séance, la peau continue à travailler toute seule parfois jusqu'à longtemps après. Les fonctions vitales de cette dernière peuvent s'améliorer de mois en mois, comme assuré par la principale intéressée. La facialiste reconnue crée ses propres mélanges à base de plantes, de vitamines, d'oligo-éléments, dont le zinc, l'argent et l'or colloïdal, "a développé le S Sérum multifonctions et ouvert son studio parisien près du Palais-Royal", à quelques pas seulement de la Place Vendôme. Et le prix va de paire avec le quartier. En effet, il faut compter 600€ pour 1h30 de soin.
C'est à Londres en 2013 que tout a commencé pour celle qui était déjà forte d'une expérience en solo à la tête de son institut à Aix-en-Provence. Si elle s'est tournée vers l’esthétique c'est grâce à ses parents qui ont toujours aimé prendre soin d’eux, selon ses mots. "Étant dyslexique, en troisième, je me suis naturellement tournée vers l’esthétique et cela a été une révélation. J’ai débuté mon cycle d’études en CAP en 2007, à l’École Espace Bourgier à Nîmes, a-t-elle confié à Nouvelles Esthétiques. Ensuite, j’ai passé un BP en alternance dans un institut qui pratiquait essentiellement des épilations. J’ai arrêté au bout de quelques mois mes études car je souhaitais travailler. Je me suis mise à mon compte en 2010 tout en ayant conscience que pour devenir une bonne esthéticienne, il fallait que je me construise une base solide, brique après brique." Dans la capitale anglaise, elle intègre le Wellness Center Chi Yu of London, un spot tendance dédié aux soins nippons. Elle y affine les contours de sa méthode-signature : soit un mix de Kobido, le lifting naturel des Japonaises et de face sculpting, des gestes appris à Nîmes et à Marseille lors de ses études. Puis, rendez-vous est pris à New-York en 2016. Elle s'y forge sa réputation avant de retourner à Londres. Elle considère Caroline Maigret comme sa "bonne fée", elle qui l'a aidé à gagner en notoriété. Et en moins de temps qu'il n'en faut pour le réaliser, la voici devenue la facialiste star, "figure de proue d’un métier désormais placé au firmament de la planète beauté", rappelle Vogue. Si elle a désormais un studio dans le triangle d'or, Sophie Carbonari se déplace chez sa clientèle de luxe.
Au sujet de sa technique, elle explique : "Je travaille les muscles, les fascias, l’épiderme et le derme sur différents aspects, en massant de façon plus ou moins profonde. Je me base sur le shiatsu, la fasciathérapie, le drainage et les pincements Jacquet. Cette méthode est entièrement personnalisée. C’est une prise de conscience globale. Je me positionne sur le marché du luxe. Dans un premier temps, il y a toute une partie communication avec ma cliente pour établir un diagnostic. J’ausculte également sa peau. Grâce à tous ces éléments, je construis un protocole. Je travaille avec les produits que j’ai créés en 2018."