Sur la tombe de Margot Simond, une “simple croix de bois car on ne prévoit pas la mort à 18 ans”, comme le décrit L’Équipe dans un article consacré à la jeune femme, dont le destin tragique fait couler beaucoup d’encre depuis plusieurs jours maintenant. Le 24 avril dernier, la jeune championne de ski française a perdu la vie à seulement 18 ans dans de terribles circonstances puisqu’elle se trouvait à l’entraînement, quelques jours avant de participer au Red Bull Alpine Park, un évènement qu’elle attendait avec beaucoup d’envie.
Lors d’un saut d’environ 10 mètres dans un tunnel, Margot Simond a percuté violemment le haut du tunnel au niveau du thorax et malgré l’intervention rapide des secours, celle qui était considérée comme l’un des plus grands espoirs du ski français n’a pas survécu à sa chute. Après la vague d’émotions suscitée par le décès de la Savoyarde, ses proches ont commencé à s’exprimer dans la presse, réclamant des réponses à leurs questions. “Quand j’ai pris connaissance du parcours, j’ai eu une angoisse, je ne me sentais pas bien. J’avais un mauvais pressentiment. Si on ratait le saut, qu’est-ce qui se passait ? On arrive sur de la neige dure comme du béton, sans aucune protection. Pas un matelas”, s’interroge la mère de la regrettée skieuse. Même son de cloche du côté de son père : “On se pose beaucoup de questions sur les circonstances de l’accident. On ne doit pas mourir sur un événement comme ça”. Une hypothèse a été avancée : la sportive a-t-elle bien géré la forêt de piquets précédant le tunnel terminal ? Le parquet d’Albertville (Savoie) a lui ouvert une enquête.
Malgré la douleur et l’émotion, la famille et les proches de Margot Simond se sont recueillis le vendredi 2 mai dernier du côté de Montagnole (Savoie), dans les hauteurs de Chambéry pour les obsèques de la jeune femme. “De là-haut, tu nous enverras des flocons de neige”, souffle un ami de la skieuse, très ému par ce moment, comme le rapporte L’Équipe, qui évoque le “cercueil blanc” sur lequel est poinçonné “2007-2025”. Plusieurs figures du ski français étaient présentes, dont Clément Noël, organisateur du Red Bull Alpine Park, venu avec sa copine. “Ses copains le réconfortaient d'une main dans le dos”, soulignent nos confrères. Cyprien Sarrazin ou encore Victor Muffat-Jeandet étaient également venus rendre un dernier hommage à Margot Simond.
Si les stars de la discipline étaient présentes, la famille et les proches de celle que l’on surnommait “Gogo” étaient nombreux à avoir fait le déplacement pour les obsèques. La skieuse française était une jeune femme appréciée de tous. “Si tu voyais tout le monde qu’il y a là pour toi !”, s’exclame auprès du Dauphiné Libéré, Ysée et Faustine, les deux grandes sœurs de la jeune skieuse. D’après eux, près de 700 personnes se sont réunies devant l’église de Montagnole. “Famille, amis, coéquipières du Comité de Savoie (...), entraîneurs de tous niveaux touchés (...), dirigeants avec en tête, Fabien Saguez, président de la Fédération française de ski, les champions de toutes les générations”, ils étaient tous là pour Margot Simond.
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