Biographie
- Naissance : 15 octobre 1920, Rodosto (Turquie)
- Décès : le 11 janvier 2002 (81 ans), Bagnolet
- Signe astrologique : Balance
- Résidence : France
Henri Verneuil, de son vrai nom Achod Malakian, naît le 15 octobre 1920 à Rodosto, en Turquie. Sa famille arménienne, rescapée du génocide perpétré par l’Empire ottoman, fuit vers la France et s’installe à Marseille alors qu’il est encore enfant. Il y grandit avant d’entamer des études à l’École nationale des arts et métiers d’Aix-en-Provence, dont il sort diplômé en 1943.
D’abord journaliste, il se tourne ensuite vers le cinéma, réalisant ainsi son ambition de longue date.
Henri Verneuil fonde sa vie personnelle en France après son enfance marseillaise. Il a un premier enfant, Patrick, né en 1963. Plus tard, il épouse Véronique Sedro, égyptologue et écrivaine, en 1984. Deux enfants naissent de cette union : Sevan (1985) et Gayané (1989). Bien que le couple divorce en 2000, il maintient des liens étroits avec ses enfants.
Sevan se fait connaître en participant à l’émission Star Academy en 2007. Gayané, sous le nom de Gaya Verneuil, entame une carrière artistique : elle joue d’abord dans la série Candice Renoir, puis se tourne vers le théâtre avant de poursuivre aux États-Unis.
En 1996, Henri Verneuil reçoit un César d’honneur pour l’ensemble de sa carrière. Quatre ans plus tard, en 2000, il est élu à l’Académie des beaux-arts, après le transfert d’un fauteuil de la section peinture vers celle du cinéma et de l’audiovisuel, une reconnaissance institutionnelle de son œuvre.
Une étoile à son nom est également inaugurée sur le Walk of Fame d’Erevan, en Arménie.
Après sa mort, le 11 janvier 2002, plusieurs hommages lui sont rendus :
- Une rue Henri-Verneuil dans le 19ᵉ arrondissement de Paris.
- Une place à son nom à Marseille.
- Un cinéma baptisé en son honneur à La Valette-du-Var.
Henri Verneuil s’impose comme une figure majeure du cinéma français entre les années 1950 et 1980, grâce à son sens de la mise en scène et sa direction d’acteurs. Son style, influencé par le cinéma américain, lui vaut une reconnaissance internationale.
Ses premiers pas au cinéma sont marqués par sa collaboration avec Fernandel, notamment dans La Table aux crevés et La Vache et le Prisonnier (1959), devenu un classique. Dans les années 1950, il travaille également avec Jean Gabin (Des gens sans importance, 1956 ; Le Président, 1961).
Mélodie en sous-sol (1963), avec Gabin et Alain Delon, lui vaut le Golden Globe du meilleur film étranger et ouvre les portes d’Hollywood.
Il y réalise La Vingt-cinquième Heure (1967) et La Bataille de San Sebastian (1969), prouvant son adaptabilité au cinéma international. De retour en France, il collabore avec Jean-Paul Belmondo (Le Clan des Siciliens, 1969 ; Peur sur la ville, 1975), malgré des critiques qualifiant parfois son style de « cinéma de papa ».
Parmi ses œuvres les plus marquantes :
- Le Clan des Siciliens (1969), avec Gabin, Delon et Ventura, succès critique et public.
- I… comme Icare (1979), thriller politique avec Yves Montand, nommé aux César.
- Mille milliards de dollars (1982), avec Patrick Dewaere, abordant la mondialisation.
- Les Morfalous (1984), comédie populaire malgré des critiques mitigées.
Tout au long de sa carrière, il dirige les plus grands acteurs français, de Lino Ventura à Alain Delon, alliant divertissement et engagement.
- La Vache et le Prisonnier (1959)
- Mélodie en sous-sol (1963)
- Le Clan des Siciliens (1969)
- Le Casse (1971)
- I… comme Icare (1979)
- Mille milliards de dollars (1982)
- Les Morfalous (1984)
Toute la filmographie de Henri Verneuil sur Allociné
En 1985, Verneuil se lance dans l’écriture avec Mayrig, un roman autobiographique inspiré de son enfance arménienne. Traduit en 37 langues, le livre est un succès. Il l’adapte lui-même au cinéma en 1991, suivi de 588, rue Paradis (1992), avec Claudia Cardinale et Omar Sharif, ses derniers films qui clôturent sa carrière en revenant à ses racines.
Son entourage
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