Le président de la République française, Emmanuel Macron et le Premier ministre de la République fédérale démocratique d'Ethiopie, lors d'une conférence de presse après un entretien, au palais de l'Elysée à Paris, France, le 29 octobre 2018. © Stéphane Lemouton/Bestimage© BestImage
Après des jours de spéculations sur son supposé état de fatigue, des rumeurs qui sont parties, on le rappelle, d'un article publié le 22 octobre dernier par le journal Le Parisien ("il a pris cher", "il maigrit à vue d'oeil", ont affirmé des "proches"), Emmanuel Macron se prépare à lever momentanément le pied.
Mardi 30 octobre 2018, le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux a confirmé à l'issue du Conseil des ministres (celui-ci devait avoir lieu le lendemain mais a finalement été tenu ce jour) que le président de la République s'apprêtait à faire le pont de la Toussaint, soit de jeudi à samedi, pour se reposer. "Comme des millions de Français, il peut arriver au président de la République de prendre quelques jours, c'est ce qui va se passer", a tempéré le secrétaire d'État auprès de l'AFP.
Benjamin Griveaux a par ailleurs expliqué que la décision d'avancer à mardi le Conseil des ministres avait été prise parce qu'il avait été prévu initialement que le sommet à Istanbul sur la Syrie se déroule ce mercredi. Ce sommet entre les dirigeants turc, russe, allemand et français s'est finalement tenu dès samedi dernier (27 octobre).
Bien qu'aucun rendez-vous ne figure à l'agenda présidentiel, Emmanuel Macron sera mercredi à l'Elysée, où il s'entretiendra avec des conseillers et des ministres, selon la présidence. Il prendra ensuite trois jours de repos avec son épouse Brigitte dans un lieu qui n'a pas été précisé.
Dimanche, Emmanuel Macron sera à Strasbourg pour assister, dans la cathédrale, à un concert avec son homologue allemand Frank-Walter Steinmeier pour marquer le début des célébrations du centenaire de la fin de la Première Guerre mondiale. Suivra, la semaine prochaine, une longue "itinérance" dans onze départements de l'Est et du Nord sur les grands lieux de ce conflit, avant une cérémonie à Paris, le 11 novembre, avec près d'une centaine de dirigeants étrangers.
Le président sera donc "sur le terrain 7 jours sur 7, 24 heures sur 24 la semaine prochaine", souligne l'Elysée. Et d'ajouter, au sujet des rumeurs de surmenage : "Il n'y a pas de coup de fatigue, mais oui il gère l'effort", a-t-on précisé.
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