François Hollande - Gayet : La sécurité du président sacrifiée ?

"C'est un président normal, donc une personne normale." François Hollande, décrit par Laurence Pieau, directrice de la rédaction de Closer, fait le buzz depuis la parution ce matin de l'hebdomadaire people, qui révèle l'idylle supposée du locataire de l'Élysée et de la comédienne Julie Gayet.

Mais au milieu des réactions en tout genre, une question demeure : celle de la sécurité du président, qui se déplacerait sur un deux-roues sans délégation spéciale liée à son statut. Selon Closer en effet, seule une poignée de personnes seraient au courant des déplacements secrets et donc, très discrets, du chef de l'État : "son garde du corps attitré, le motard qui le transporte à scooter et les gardiens d'un parking appartenant à la présidence de la République", pour reprendre les propos du magazine dont le scoop monopolise l'attention médiatique. C'est dans ledit parking qu'il troquerait son scooter pour sa voiture officielle afin de regagner l'Élysée.

Closer soulève donc la question de la sécurité personnelle de François Hollande, qui ne serait accompagné qu'à son entrée et à sa sortie de l'immeuble où il aurait pris l'habitude de rejoindre la comédienne, un immeuble haussmannien situé à deux pas de l'Élysée dans le 8e arrondissement parisien. Pas de "voitures banalisées" au bas de l'immeuble, pas de sécurité à l'intérieur, alors que l'un des hommes les plus puissants du monde se trouverait au 4e étage d'un bâtiment non sécurisé, et seulement inspecté avant son arrivée par son garde du corps.

Il y a quelques semaines déjà, le magazine L'Express s'interrogeait sur des "escapades discrètes dans la capitale" du président, assurant que ces sorties "affolent la sécurité". Dans son numéro du 18 décembre dernier, le newsmagazine affirmait que l'agenda du président était "truffé de plages horaires où est indiquée la mention Rendez-vous privé" et que le président "s'exfiltre de la résidence présidentielle, parfois par la grille du Coq, située au fond du parc ".

Au-delà de la sécurité personnelle du compagnon de Valérie Trierweiler, qui reste pour l'heure silencieuse sur cette affaire, s'ajoute le problème de la sécurité routière. Si l'on en croit les photos de Closer, François Hollande, passager sur le scooter, n'a semble-t-il même pas pris le soin d'attacher son casque, alors que selon les indications de la sécurité routière, il est bien connu que le risque d'accident est plus élevé à proximité de chez soi, notamment sur le trajet domicile-travail.