Michel Hazanavicius dans la dictature féministe de Charlotte Gainsbourg

La dictature féministe de Charlotte Gainsbourg a trouvé une nouvelle victime. Réalisateur comblé puisque oscarisé de The Artist courtisé depuis par les studios hollywoodiens, Michel Hazanavicius passera devant la caméra de Riad Sattouf (Les Beaux Gosses) pour incarner un rôle dans la comédie décalée Jacky au royaume des filles avec Vincent Lacoste.

Le Film Français révèle que le réalisateur superstar sera dans la distribution impressionnante du nouveau film du dessinateur et réalisateur Riad Sattouf, qui se déroule dans un royaume devenu une dictature féministe. Michel Hazanavicius incarnera le mentor de Jacky (Vincent Lacoste) qui décide de se rendre au bal organisé par la Colonelle (Charlotte Gainsbourg) pour choisir son époux. Laure Marsac, Didier Bourdon, Noémie Lvovsky et Valérie Bonneton sont eux aussi annoncés. Jacky au royaume des filles sera tourné dans les prochains semaines entre la France et la Géorgie, avec un budget de 12 millions d'euros.

Adepte de l'humour, le coréalisateur de La Classe américaine alias Le Grand Détournement (1993), révélé au public avec OSS 117, Le Caire nid d'espions (2006) et sa suite est apparu sous forme de clin d'oeil dans La Cité de la peur (1994) et Ma femme est une actrice (2001) avec Charlotte Gainsbourg. Plus amusant encore : il a prêté sa voix au corbeau malmené par la sorcière dans Rebelle, le film d'animation Pixar et Disney porté par la voix de sa chère Bérénice Bejo.

Jacky au royaume des filles ne permet cependant pas d'y voir plus clair dans l'emploi du temps de Michel Hazanavicius. En mai 2011, il travaillait sur le scénario d'un film inspiré par Les Anges marqués (The Search) racontant l'histoire d'une employée d'ONG et d'un enfant en Tchétchénie, annonçant que Bérénice Bejo incarnerait le rôle principal. Un film resté sans nouvelles depuis, d'autant que l'actrice vient de remplacer Marion Cotillard dans le nouveau film d'Asghar Farhadi. Récemment, la presse américaine affirmait en outre que le cinéaste était intéressé par la comédie Will, une fable décalée sur un monde où le libre-arbitre n'existe pas. Le mystère reste donc complet sur le futur de Hazanavicius réalisateur.