






Cédric Jubillar sera jugé à partir du 22 septembre 2025 devant la Cour d’assises du Tarn, à Albi, a déclaré une source judiciaire ce lundi 10 mars. C'est ce qu'il vient d'être indiqué par nos confères du Parisien. Cet homme est pour rappel accusé d'avoir tué son épouse Delphine, qui avait disparu en décembre 2020 en plein couvre-feu lié à la pandémie de Covid-19, à Cagnac-les-Mines, et dont le corps n’a jamais été retrouvé.
"Incarcéré depuis sa mise en examen le 18 juin 2021, ce peintre-plaquiste clame son innocence dans cette affaire sans corps, ni aveux, ni témoin, ni scène de crime", rappelle le quotidien, tout en précisant que le procès "pourrait durer trois voire quatre semaines, à raison de quatre ou cinq jours d'audience par semaine".
Malgré l’absence de corps ou d’aveux, les enquêteurs ont progressivement acquis la conviction, grâce à des preuves troublantes, que Cédric Jubillar avait tué son épouse. Ce qui explique pourquoi il a été mis en examen pour meurtre, qu'il a été incarcéré et qu'il sera jugé en septembre prochain donc, pour ces faits.
En novembre dernier, Me Alexandre Martin, l'un des trois avocats de Cédric Jubillar, en avait dit plus sur ce procès à venir, qui s'annonce "hors normes" et où "tout est contesté". On sait aussi, via un communiqué de la cour d’appel toulousaine. que "l’accusation sera soutenue par deux avocats généraux", "l’un du parquet général et l’autre du parquet de Toulouse", l'objectif étant de afin "sécuriser la tenue du procès en raison de sa durée et d’associer à l’accusation le parquet de Toulouse qui a suivi la procédure tout au long de l’information judiciaire".
A l'image de la disparition du petit Emile ou de celle de Lina, cette affaire "avait suscité un grand émoi en France", comme le rappelle Le Parisien.
À noter enfin que Cédric Jubillar reste présumé innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu'au jugement définitif de cette affaire.