





Un nouveau rebondissement dans l'affaire Lina... Comme l'a notifié l'AFP ce mardi 25 juin, un habitant de Belfort âgé de 36 ans a été condamné par le tribunal correctionnel de Strasbourg pour harcèlement en ligne envers Fanny Groll, la mère de Lina, l'adolescente de 15 ans qui s'était mystérieusement volatilisée en septembre 2023 après avoir quitté à pied son village de Plaine dans le Bas-Rhin, pour aller à la gare de Saint-Blaise-la-Roche. Après d'intenses recherches, son cadavre avait été retrouvé en octobre dernier dans la Nièvre, dans la région de Nevers.
Son corps ayant séjourné pendant plusieurs mois dans l'eau avait naturellement compliqué les expertises pour déterminer les causes de sa mort qui n'a malheureusement pas pu être déterminée formellement. Toutefois, la victime aurait été étranglée par des lanières d'un tote-bag. Mais Samuel Gonin, le principal suspect de cette affaire s'était suicidé chez lui à Besançon en juillet 2024. Quant au trentenaire qui avait harcelé la maman de Lina, une peine de quatre mois de prison avec sursis a été requise contre lui, ainsi qu’une amende de 5.000 euros. L'intéressé devra notamment verser 2.500 euros à la mère de famille au titre du préjudice moral, ainsi que 3.000 euros pour couvrir ses frais de justice.

Pour rappel via des vidéos de sa chaîne YouTube, le condamné "prétendait que Fanny Groll entretenait une relation avec le petit ami de sa fille et qu'elle était responsable de l'enlèvement de sa fille", a affirmé Matthieu Airoldi, l'avocat de Madame Groll à l'AFP. Manifestement, sa cliente "est très satisfaite de la décision et soulagée que la justice soit rendue", a t-il précisé tout en soulignant que "l'intégralité des fonds sera reversée à l'association Les bonnes étoiles de Lina".
Cet organisme particulièrement symbolique avait été créé par la mère de Lina pour lutter principalement contre le cyberharcèlement. Six mois après la tragique disparition de sa fille et dont les funérailles se sont orchestrées l'an dernier, Fanny Groll avait alors dénoncé les faits précédemment évoqués. "Depuis le départ, c'est une horreur, je n'ai même plus de mots tellement c'est un acharnement, tellement tout et n'importe quoi est dit partout", avait regretté Madame Groll lors d'une conférence de presse. Une période particulièrement cauchemardesque...