Fille des comédiens Isabel Otero et Hippolyte Girardot, Ana Girardot est comme Obélix. Elle est tombée enfant dans la marmite de la comédie. C’est contre l’avis de son père qu’elle se lançait dans l’arène, alors qu’elle avait à peine 20 ans. Et pourtant... "Quand j’étais plus jeune, je ne voulais pas faire leur métier, avouait-elle concernant ses célèbres parents, dans les colonnes de Paris Match en 2013. J’avais d’autres ambitions, comme être styliste, journaliste, ou faire de la radio. J’ai finalement pris le même chemin qu’eux. Ils m’ont transmis la passion ! À la maison, il y avait toujours un DVD qui traînait."
C’est comme ça qu’Ana a commencé à se faire une culture cinématographique et à développer l’envie de jouer. "Toute petite, j’ai vu des films que sûrement peu d’enfants regardent à cet âge, ajoutait-elle. Mon père m’a fait découvrir L’épouvantail et tous les Al Pacino. Avec ma mère, j’ai regardé les grands classiques et les épopées américaines. Maintenant encore, je ne peux pas m’endormir sans avoir vu un film chaque jour."
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"Fille de", Ana Girardot n’a jamais réellement souffert de la célébrité de ses parents, que ce soit dans son enfance ou son adolescence. "J’ai pris conscience de leur notoriété le jour où, à Disneyland, Tic et Tac ont demandé un autographe à mon père, s’amusait la comédienne auprès des journalistes de Paris Match. Je suis restée perplexe !"
Une seule fois, le nom de Girardot a été un fardeau pour la petite Ana. "C’est quand une camarade de CM2 m’a lancé que si je figurais parmi les dix élèves choisies pour participer à la chorale de l’école, c’est parce que j’étais la fille d’Hippolyte Girardot, se souvenait l'ex-belle-fille de Dominique de Villepin dans l’hebdomadaire people. Après ça, je n’osais plus rechanter. Ça m’a totalement bloquée. Lorsqu’on est enfant, de toutes petites choses peuvent prendre une importance démesurée."
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Totalement réfractaire à l’idée de voir sa fille devenir actrice, Hippolyte Girardot lui avait rabâché pendant toute sa scolarité : "Passe ton bac et ensuite, tu feras ce que tu veux" Un mantra qui a poussé la jeune Ana à valider l’examen de terminale haut la main avant de s’envoler pour New York afin d’y suivre la méthode de l’acteur Lee Strasberg, qu’elle avait découverte lors d’un précédent voyage dans la Grosse Pomme.
"À New York, j’ai compris le sens du mot bosser, se souvenait la maman de Jazz. Je travaillais de 8 h à 1 h du matin, enchaînant l’école et les petits boulots pour payer mes cours. New York a été ma liberté, c’est une ville qui donne envie de conquérir la terre entière. J’avais l’impression d’être sur une île où rien ne pouvait m’arriver. J’aimerais un jour avoir le luxe de partager ma vie entre Paris et New York."
En plus d’être la ville où Ana Girardot s’est découvert un métier, New York restera celle où l’amour a sonné à sa porte. C’est là-bas qu’elle épousera, en 2008, un jeune directeur artistique du nom d’Oscar Louveau. Dans une interview qu’elle donnait à Marie France en février dernier, la comédienne révélait qu’elle et Oscar se connaissaient depuis le lycée. "Nous nous sommes mariés à New York en 2008, déclarait-elle en ajoutant : nous avons vécu à Los Angeles". Entre eux, l’amour n’aura été que de courte durée.
Deux ans après leur voyage de noces californien, le couple finissait par divorcer.
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De retour en France, Ana Girardot tombera sous le charme d’Arthur de Villepin, fils de l’ancien Premier ministre Dominique de Villepin. L’histoire durera quatre ans et se terminera d’un commun accord en 2019. L’année suivante, le cœur d’Ana Girardot se remettra à battre pour Oscar Louveau. Bien décidée à redonner sa chance au bel Oscar, Ana décidera de se "remarier à Las Vegas en 2020 et d’avoir un fils la même année". "C’est une chance incroyable d’avoir rencontré celui qui est mon meilleur ami, mon plus grand soutien, un père extraordinaire, révélait-elle dans Marie France… et même un sacré cuisinier !"
Papa de Jazz (leur fils) et Billie (née l’année dernière), Oscar a retrouvé sa place privilégiée dans le cœur de l’actrice, depuis son retour surprise dans sa vie il y a cinq ans déjà. "Il m'autorise à être moi-même, sans jamais me culpabiliser, soulignait Ana Girardot l’année dernière dans Marie France. Il me renvoie une image valorisante, même lorsque je suis épuisée, pas apprêtée ou déprimée. C'est en fait grâce à lui que je peux m'épanouir, jouer la comédie et en accepter les aléas. » Comme celui de prendre une année de plus en ce vendredi 1er août 2025… Jamais 2 sans 3 au niveau mariages ? Pour le moment, aucun nuage à l’horizon pour le couple, très occupé à pouponner…
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