L’étonnement était forcément au rendez-vous en découvrant l’absence de l’émission Hondelatte raconte de la programmation d’Europe 1 à la rentrée. C’est en 2016 qu’elle a vu le jour, marquée par la voix charismatique de Christophe Hondelatte, malgré les problèmes de santé qu’il a pu rencontrer aux cordes vocales.
L’an passé, l’émission, revenant sur les grandes affaires criminelles, réunissait 317 000 auditeurs. Mais malgré cela, l’animateur a fait le choix de mettre un terme à la diffusion du programme. À 62 ans, il s’est confié au Parisien ce samedi 23 août 2025, expliquant alors cette décision "prise ensemble avec la direction d’Europe 1". "J’avais décidé de mettre un terme à ma carrière à la radio à court terme", a confié celui qui verra son émission phare faire son retour à l’antenne en de rares occasions. Mais que les fans de Hondelatte raconte se rassurent : elle sera disponible en podcast sur les plateformes de streaming ainsi que sur le site d’Europe 1.
Après 40 ans à avoir officié à la radio, ce propriétaire d’une maison à Bayonne avoue trouver désormais davantage de plaisir à faire du podcast. "Ça me plaît beaucoup plus", déclare-t-il. "Il n’y a pas de contraintes d’horaires et je touche un public plus jeune. [...] C’est l’avenir. Je ne veux pas être le dernier mec à faire de la radio". Réputé pour ne pas mâcher ses mots, il a confié être parfaitement aligné avec son choix. "Quand j’ai pris une décision, je n’éprouve jamais aucun regret ensuite. [...] J’ai une détestation absolue de la routine. Au bout de neuf ans sur Europe 1, j’avais besoin de quelque chose qui m’excitait plus...".
Il apprécie la liberté que lui offre le podcast, notamment au niveau de la durée, qui peut être aléatoire, contrairement à ce que lui imposait son émission. C’est aussi pour cela qu’il ne fait pas une croix définitive sur Europe 1 et compte poursuivre leur collaboration en leur proposant ce format. "Je pourrai en faire trois une semaine et un seul la suivante", a-t-il déclaré.
Christophe Hondelatte continuera donc à passionner les admirateurs d’histoires criminelles, mais d’une manière un peu différente.

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