






Quand on parle de Dany Boon, impossible de ne pas faire référence à Bienvenue chez les ch’tis, l’un des cartons du box-office français qu’il a réalisé et dont il partage l’affiche avec Kad Merad. Le nordiste est le plus connu des Français a fait un sacré bout de chemin sur grand écran depuis la sortie de ce succès film en 2008. A tel point qu’on en oublierait presque que Dany Boon s’est fait connaître sur scène dans les one-man-show et que sa fonction première est humoriste.
S’il a bien entendu élargi sa palette de talents, Dany Boon vient de l’univers de l’humour. Et sept ans après son dernier spectacle, l’ancien compagnon de Laurence Arné (ils se sont séparés au cours de l’été dernier) a renoué avec ses premières amours. Il présente actuellement son nouveau one-man show baptisé Clown n’est pas un métier. L’occasion pour lui de se confier dans les pages du Parisien Week-End de ce vendredi 7 février.
En 2018, la popularité de Dany Boon était telle qu’il avait entamé une tournée des Zéniths à l’issue de laquelle il avait pris une décision : “C’est un truc de rock star, je suis seul sur scène, les gens m’écoutent, m’applaudissent, il y a une forme de culte de la personnalité excessif. J’avais aussi le sentiment de faire trop de choses, de devoir laisser la place aux jeunes générations.”
Si Dany Boon s’est éloigné de la scène et a revu ses priorités, c’est parce qu’il pensait avant tout à l’avenir. Difficile pour celui qui souffre d'hypocondrie, il en a d’ailleurs fait un film, de ne pas prévoir en avance ce qui pourrait se passer si sa mort devait subitement survenir. D’autant plus qu'il est le père de cinq enfants : Mehdi (27 ans), Noé (24 ans), Eytan (19 ans), Elia (18 ans) et Sarah (15 ans le 27 février) de 3 mères différentes (la mère de Mehdi est Sophie Hermelin, celle de Noé est Judith Godrèche, ses 3 derniers sont le fruit de son mariage avec Yaël).
Comme il le disait bien lui-même, “je rêvais de laisser un répertoire, une forme de patrimoine”. Il a donc voulu “arrêter le one-man show pour privilégier le théâtre, écrire des pièces pour plusieurs et les jouer.” La question de l’héritage lui a bien évidemment trotté dans la tête. C’est la raison pour laquelle il a tenu à revoir le testament qu’il avait écrit à 22 ans (oui déjà, rappelons qu’il est hypocondriaque) : “Avec cinq enfants de ‘lits différents’ selon cette atroce expression de notaire, c’était important de me questionner sur ce que je leur léguerais. Et l’argent n’est pas un cadeau.” Ce ne sont pas les clans Hallyday, Delon ou encore Belmondo qui diront le contraire.