Alors que l’état de santé de Brigitte Bardot continue d’inquiéter ses proches, son mari Bernard d’Ormale a finalement décidé de prendre la parole pour répondre aux accusations visant la Fondation et la gestion des animaux de la Garrigue. D’après Paris Match, la star de 91 ans, hospitalisée une première fois fin septembre avant un retour à Toulon mi-novembre pour des contrôles post-opératoires, est rentrée à la Madrague le 1er décembre. Elle s’y repose, très affaiblie par ces dernières semaines.
C’est précisément durant cette période d’hospitalisation que la Fondation Brigitte Bardot a procédé, les 22 et 23 novembre, à l’évacuation d’une quarantaine d’animaux de la Garrigue : chèvres, oies, canards, poules, chiens et l’âne Bonhomme, âgé d'une trentaine d'années. Une intervention menée sous le regard médusé d’Éric Gousset, le gardien des lieux, tenu à distance par plusieurs vigiles. Dans Nice-Matin, il affirme alors que "la fondation lui enlève ses animaux à son insu" et dit ne pas comprendre ce qu’il décrit comme un "vide soudain" de la propriété. Face à ces déclarations, nos confrères de l'hebdomadaire rapporte un mari furieux qui a souhaité livré sa vérité au travers de quelques phrases.
"Monsieur Gousset dit n’importe quoi !", s’emporte Bernard d’Ormale dans les pages du magazine, dénonçant des "allégations absurdes" et assurant que la Fondation s’est appuyée sur des rapports vétérinaires évoquant des manquements dans l’entretien des bêtes. "Il maltraite les animaux, un comble à la Garrigue ! Les bêtes sont mal nourries, vivent dans la saleté. Ce type est un cinglé !" ajoute-t-il, affirmant que "des plaintes vont suivre". La Fondation, elle, assure dans un communiqué que Brigitte Bardot avait donné "son plein accord" pour le transfert des animaux vers ses refuges partenaires, réfutant tout drame et appelant "à se calmer".
Mais autour de la Garrigue, l’incompréhension demeure. Plusieurs proches de Bardot interrogés par Paris Match affirment qu’elle n’a jamais envisagé d’être séparée de ses compagnons et craignent même qu’on ne la coupe des gens qu’elle aime. De quoi nourrir les interrogations dans ce lieu qu’elle appelait encore récemment "ma respiration".
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